Description
CANTINES BIO ET VILLES SANS PESTICIDES
LE PROJET EN BREF
Qui n'a jamais entendu parler des pesticides ? Leur impact sur la santé, sur l'environnement, n'a jamais fait autant de bruit. Pourtant, dans nos villes et villages, certains avancent pour éliminer les pesticides et favoriser leurs alternatives.
Discrètement, des élus locaux, techniciens, ingénieurs, cuisiniers se relèvent les manches et se saisissent à pleines mains du levier de l'action locale, pour mettre en oeuvre des politiques protectices de la santé et de l'environnement. Ils créent des potagers municipaux, ils introduisent la bio dans les cantines scolaires, ils laissent pousser les herbes folles, ils testent des alternatives aux pesticides … prenant ainsi de l'avance sur la loi qui, dès janvier 2017, interdira ces toxiques sur les espaces publics.
Ce sont les aventures de ces précurseurs que nous avons envie de raconter avec ce film.
Les avant-premières auront lieu dans de nombreuses villes françaises de mars à juin 2017 (consulter les villes couvertes dans les contreparties du projet). La sortie nationale au cinéma devrait avoir lieu à l'automne 2017.
LE CONTEXTE DU FILM ET L'HISTOIRE
Dès le 1er janvier 2017, les communes et les collectivités n'auront plus le droit d'utiliser de pesticides de synthèse pour entretenir les espaces publics. C'est un pas vers la diminution de notre dépendance aux pesticides et vers la préservation de la santé des citoyens et de la nature et de la biodiversité.
Cette loi, c'est le fruit du travail d'un sénateur, Joël Labbé, et de la société civile, notamment les associations partenaires du projet " Zéro Phyto 100% Bio". Mais sur les 36 500 communes françaises, certaines ont pris une avance considérable sur la loi, et ce, depuis de très nombreuses année ! Comment ont-elles fait pour s'affranchir des pesticides ? Nous tenterons d'y répondre dans le documentaire...
Outre cette question de l’usage des pesticides sur les espaces communaux, ce film abordera la question de l’alimentation dans les cantines scolaires. Savez-vous que malgré les 5 % de la surface agricole utile en France est cultivée en bio aujourd'hui, de nombreuses communes ont déjà fait le choix du 100% bio pour nos enfants ? La restauration collective publique peut jouer un rôle majeur dans la transition vers le 100% bio: à elles seules, les cantines françaises drainent 8 millions de repas par jour. C'est un levier important pour développer la bio.
Aussi, certains élus ont proposé de fixer, dans une loi, 20% de produits bio dans les cantines en 2020, contre un peu plus de 4 % aujourd'hui. Un objectif non seulement réaliste au vu des surfaces actuellement en bio, mais qui aurait eu, en plus, le mérite d'encourager les paysans. Il a néanmoins été rejeté par le Sénat, sous prétexte que c'était impossible. Malgré tout, un grand nombre de collectivités proposent aujourd'hui du 100% bio dans l'assiette de nos enfants.
Nombreuses sont les personnes surmontant courageusement les obstacles techniques et les pressions politiques ou encore sociales, pour se libérer des pesticides et proposer une alimentation respectueuse de la santé et de l'environnement.
Ces initiatives, locales et trop peu audibles, les associations Agir Pour l'Environnement , Bio Consom'acteurs et Générations Futures , se donnent pour objectif depuis de nombreuses années de les mettre en avant, notamment via la campagne "Zéro Phyto, 100% Bio" , afin de montrer que le changement est possible.
POURQUOI ET COMMENT JE RÉALISE CE FILM ?
Depuis un peu plus d'un an, je sillonne la France en quête d'images et d'interviews qui témoignent de ces nombreuses initiatives vertueuses, afin d'engranger le maximum d'informations et vous proposer un film de qualité.
Le tournage est presque terminé. Il ne manque plus que les longues heures de montage et de réflexion (assemblage de toutes les vidéos ensemble), l'étalonnage (la colorimétrie afin que toutes les vidéos aient la même teinte), le mixage son (pour que les voix soient audibles et que la musique ne soit pas trop forte), la transposition sur les supports cinémas (les cinémas demandent des supports spécifiques appelés DCP - Digital Cinema Package), la réalisation des affiches et des flyers, la programmation des avant-premières (un mois de programmation c'est 15 jours de travail en amont), la communication (au travers du site internet, des relations presse...), le lancement d'une campagne de communication pour la sortie nationale (lorsque le film sort dans de nombreux cinémas le même jour), l'édition du DVD et sa distribution (en partenariat avec un éditeur)... Pas une mince affaire !
Mais l'enjeu en vaut la chandelle : l'éveil des consciences sur nos pratiques agricoles et sur notre rapport à la nature en général.
Je pense que le cinéma reste un lieu d'échange idéal pour amener le débat partout en France, en collaboration avec les associations locales. Même si j'espère que ce film sera diffusé à la télé, l'essentiel est d'assurer sa visibilité dans le plus de villes possibles, avec des intervenants locaux et les pionniers de ces réflexions. L'idée, c'est de faire avancer le sujet par la base.
J'espère pouvoir commencer les avant-premières en mars 2017 avec la collaboration des associations partenaires et proposer la sortie nationale du film à l'automne 2017.
C'est dans ce cadre que nous avons besoin de votre aide. Les vidéos ont été en partie financées par les trois associations, mais j'ai pris le reste entièrement à ma charge. Or, il ne me sera pas possible de finir ce documentaire sans financement supplémentaire.
LES INTERVENANTS
Les communes qui seront présentées dans le film ont gagné le prix "Zéro Phyto, 100% Bio" en mars 2015. Plus de 35 municipalités ont ainsi été valorisées pour leurs actions concrètes en faveur de l'arrêt des pesticides et/ou de la promotion de la bio.
- placeBARJAC, la joie de vivre
Largement médiatisée grâce au film "Nos enfants nous accuseront" de Jean-Paul Jaud, cette commune du Gard, dont le Maire est un fervent défenseur des droits humains et environnementaux, témoigne de la joie de vivre ressentie par les enfants nourris en bio.
Un aperçu de Barjac en vidéo : Voir
- placeGRANDE-SYNTHE, la battante
Élue capitale française de la biodiversité en 2010, cette commune du Nord partait avec un sérieux handicap : elle est encerclée par 14 sites industriels classés Seveso. Son dynamisme, elle le doit à un maire hors du commun, Damien Carême. Farouche militant de l'écologie, humaniste engagé, celui-ci multiplie les prouesses environnementales et sociales. Il a d'ailleurs récemment attiré l'attention des médias en créant le premier camp français de migrants aux normes sanitaires internationales.
Nous découvrirons une ville aux multiples facettes : cantine 100% bio, ceinture verte, jardins partagés au pied des immeubles, université populaire, stade à énergie positive...
- placeVERSAILLES, la ville-jardin
Avec 2730 hectares de superficie dont 1275 d'espaces verts et de forêts domaniales, Versailles dispose d'un patrimoine naturel unique. Avec le zéro phyto, adopté pour l'intégralité des espaces verts de Versailles, ce sont près de 130 000 litres de produits nocifs qui ne s'écoulent plus dans les eaux de Versailles. Une démarche qui se traduit même dans les projets d'équipements publics, notamment avec le choix de matériaux écologiques.
Nous explorerons la façon dont la municipalité, très respectueuse du cadre de vie et des enjeux environnementaux, épanouit et enrichit la vocation de « ville jardin » de la Cité Royale.
- placeMOUANS-SARTOUX, la pragmatique
Depuis 2012, la commune de Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes, propose du 100% bio et local dans ses trois restaurants scolaires. Cela représente 1000 repas par jour, soit 140 000 par an.
Nous y rencontrons Gilles Pérole, adjoint au Maire de Mouans-Sartoux et président de l'association "Un Plus Bio", qui nous explique comment ce passage au tout bio s'est fait sans surcoût...non seulement pour la municipalité, mais aussi pour les familles ! Nous découvrons également comment la commune s'approvisionne en produits bio et locaux. Une double casquette pour les petits plats servis à la cantine, qui est loin d'être évidente, surtout quand on sait à quel point les filières biologiques ont plus que jamais besoin de se structurer.
- placeMIRAMAS et ses brigades vertes
Toujours dans le sud, cette fois dans les Bouches-du-Rhône, nous rencontrons le maire de Miramas Frédéric Vigouroux et son directeur du service environnement, Cyrille Casals. La commune est en zéro phyto depuis 2013. Mais pas que : elle s’illustre également par l’emploi de personnes en insertion, qui, au sein des « brigades vertes », renforcent l'aide technique et sans qui la démarche zéro phyto n'aurait pu voir le jour.
Nous décortiquerons la recette de ce succès très rapide, qui a déclenché l'émulation sur de nombreuses communes du département.
- placeLAURENAN, la santé avant tout
Dans ce village de Bretagne, ce sont des facteurs humains qui ont guidé en premier lieu le passage au zéro phyto : l'employé à l'entretien des espaces verts a commencé à ressentir les effets néfastes des pesticides sur sa santé.
La Maire, Valérie Poilane-Tabart, explique comment ce revirement à 180 degrés a pu se faire avec succès, et en particulier le rôle crucial joué par des bénévoles, investis spontanément dans des actions concrètes de terrain. Partage, c'est le maître mot de cette petite équipe.
- placeLANGOUËT, petite mais costaude
C'est dans la campagne bretonne, au Nord-ouest de Rennes, que se trouve une pionnière en matière d'alimentation biologique : déjà plus de 13 ans que Langouët propose du bio à ses petits villageois ! À l'origine, un Maire très volontaire, Daniel Cueff, qui a rapidement enchaîné avec l'arrêt des pesticides dans les espaces verts et la mise en place d'une dynamique culturelle, solidaire et écologique, grâce à l'écoconstruction.
Nous y découvrons un tissu associatif solide, qui concourt à l'épanouissement des démarches écologiques au-delà de la commune.
- personJOËL LABBÉ
Joël Labbé est un sénateur engagé sur les questions d'environnement, il porte des lois comme l'interdiction des pesticides dans l'entretien des espaces verts et des voiries, le bio dans les cantines mais aussi l'interdiction des insecticides néonicotinoïdes qui tuent les insectes pollinisateurs.
« [… ]il est urgent de changer de modèle économique et social, non seulement au niveau local ou national, mais aussi au niveau mondial.
Certains diront encore que c’est là une utopie de doux rêveur : oui, le rêve de réaliser l’unité du monde est une utopie, mais lorsqu’il s’agit d’en assurer la survie, cette utopie devient la plus belle des utopies, le plus beau des rêves, un grand rêve que nous avons collectivement le devoir de mettre en œuvre ».
Vidéo de ma rencontre avec Joël Labbé au Sénat à propos des insecticides néonicotinoïdes dits "tueurs d'abeilles" ! :
Voir - personBRIGITTE ALLAIN
Députée en Dordogne, paysanne sur une exploitation familiale de 60 ha dont 20 ha en vigne (AOC Bergerac), cogérée en EARL avec son mari. Brigitte Allain s'est engagée dès 1978 dans le combat syndical avec les Paysans Travailleurs.
Elle a participé à la construction de la Confédération Paysanne en Aquitaine pour défendre une agriculture citoyenne et respectueuse de l'environnement, de ses travailleurs et des consommateurs.
Elle a notamment porté le projet de loi concernant l'objectif de 20% d'agriculture biologique en restauration collective, qui a été refusé par le Sénat en juillet 2016 puis tout dernièrement début octobre 2016.
- personCHRISTINE VIRON
Diplômée d'une école de commerce, Christine Viron a travaillé 13 ans dans la grande distribution et l'agro-alimentaire, puis a eu envie de changer : reconvertie dans le développement durable, elle s'est installée en Haute-Savoie pour travailler cinq ans au sein du réseau Botanic, où elle a mis en place, en collaboration avec Générations Futures, le retrait des pesticides dans toutes les jardineries du groupe. Elle s'est ensuite consacrée au développement de l'alimentation bio dans la restauration collective, notamment en créant début 2011 La Bio d'ici, une plateforme de distribution de produits bio dans les cantines.
Crédit photo : Documentaire "Regards sur nos assiettes" - Bas Canal Production - personMARIA PELLETIER
PDG du Moulin Marion qui produit des farines bio depuis 30 ans et présidente de l’ONG Générations Futures, Maria Pelletier est une militante engagée qui n'a pas sa langue dans sa poche. Elle monte souvent à Paris depuis son Moulin bressans afin de débattre pour le bien commun. Une femme énergique et pleine d'humour avec qui il ne faut mieux pas trop parler de pesticides dans les assiettes, ce n'est vraiment pas sa tasse de thé !
Maria Pelletier a reçu la Légion d'Honneur remise par Corinne Lepage en 2013.
Crédit photo : Synabio - personXAVIER DENAMUR
Restaurateur parisien défenseur de la cuisine faite maison, de préférence à base de produits locaux, issus d'une agriculture biologique. Ce militant de la nouvelle gastronomie, patron de cinq restaurants dans le Marais, a depuis quelques années beaucoup communiqué au point de produire lui-même un documentaire "La République de la Malbouffe" avec lequel il a fait le tour des cinémas de France.
Vous retrouverez de nombreuses informations sur la campagne « Zéro phyto, 100% bio ! » directement sur le site du collectif :
QUI EST DERRIÈRE CE PROJET ?
Agir pour l’Environnement est une association citoyenne nationale de protection de l’environnement. Le but de l’association est de faire pression sur les responsables politiques et décideurs économiques en menant des campagnes de mobilisation citoyenne réunissant un réseau d’associations et de citoyens le plus large possible.
L’association Bio Consom’acteurs agit en faveur du développement d’une agriculture biologique locale et équitable et de la consommation des produits qui en sont issus. A cet effet, elle sensibilise et informe les citoyens (consommateurs et leurs familles) sur l’importance de leurs choix de consommation, interpelle les élus sur la nécessité de mettre tous les moyens en oeuvre pour favoriser cette agriculture et encourage des échanges garantissant, du producteur au consommateur, des pratiques sociales et économiques respectueuses de l’Homme et de son environnement.
Générations Futures est une association loi 1901, sans but lucratif, de défense de l’environnement agréée par le ministère de l’écologie et reconnue d’intérêt général, fondée en 1996. Cette association mène des actions (enquêtes, colloques, actions en justice, campagne de sensibilisation...) pour informer sur les risques de diverses pollutions (notamment les substances chimiques en général et les pesticides en particulier, sujet pour lequel son expertise est reconnue) et promouvoir des alternatives en vue d’en réduire les impacts négatifs pour la santé et l’environnement.
Guillaume Bodin, réalisateur
J'étais ouvrier viticole sur des domaines en bio et en biodynamie avant de me lancer dans la réalisation de films documentaires ! Amoureux de la nature et épicurien, je me suis dit qu'il fallait faire ma part dans ce monde afin de sensibiliser le maximum de personnes à la préservation de l'environnement et à une alimentation de qualité. J'ai déjà réalisé " La Clef des Terroirs" en 2010 qui explique le travail de vignerons en bio et en biodynamie, ainsi que " Insecticide Mon Amour" en 2015 qui parle du problème des traitements systématiques des vignes aux insecticides et dont l'affaire d'un vigneron (Emmanuel Giboulot) ayant refusé de traiter avait fait la une de la presse en 2014 !
J'ai créé ma propre petite structure de production de films pour être le plus indépendant possible : Dahu Production (Je suis savoyard... Pour ceux faisant le lien avec l'animal !). Cette structure est membre d'une Coopérative d'Activités et d'Emploi (CAE) annécienne exploitant sous la forme d'une Société Coopérative et Participative (SCOP) au nom d' Amétis. J'ai préféré intégrer une Coopérative d'Activités et d'Emploi plutôt que de créer ma propre structure car je pense qu'il devient urgent d'horizontaliser l'économie et ce système de la CAE exploitée sous la forme d'une SCOP répond à mes convictions en matière de partage.
- Guillaume Bodin, vigneron-cinéaste engagé contre les pesticides (AFP - Septembre 2015) : Voir
- Bande-annonce de "La Clef des Terroirs", mon premier documentaire : Voir
- Bande-annonce de "Insecticide Mon Amour", mon deuxième documentaire : Voir
Utilisation des fonds
LE BUDGET TOTAL DU FILM
Nous ne cherchons pas à financer l'intégralité du film grâce au financement participatif car le tournage est presque terminé et je l'ai presque entièrement autofinancé. Les trois associations ont pour le moment financé une partie du tournage des 10 vidéos comme celle de Barjac mentionnée plus haut mais j'ai pris en charge le reste des déplacements, des recherches, l'achat du matériel de tournage et le temps passé soit un peu plus de 45 000€.
Le budget total de la production à la distribution varie de 72 000 € pour la réalisation d'un 52 minutes qui sortirait dans quelques salles de cinéma à 250 000 €, pour une version 80 minutes avec des images d'archives, de nombreuses animations, de la musique originale et une belle couverture nationale du film au cinéma. Il nous manque entre 18 000€ et 120 000€ en fonction du format et de la sortie nationale au cinéma. C'est donc pour finaliser le budget que nous avons besoin de votre aide.
Je suis le producteur officiel via la petite structure de production/distribution, que j'ai créée afin de rester indépendant autant que possible. J'ai proposé aux trois associations, Agir pour l'environnement, Bio Consom'acteurs et Générations futures, de rentrer en coproduction via ce financement participatif. Ainsi, chaque euro récolté permettra aux associations de toucher une partie plus importante des recettes générées par le film. Cet argent permettra ainsi de faire vivre leurs structures respectives et de financer de nouveaux projets de la part de ces membres de la société civile.
J'assure depuis mes débuts les sorties cinémas de mes films. Même si vous ne les avez peut-être pas vus dans votre cinéma de quartier, ce sont plus de 150 cinémas français qui les ont projetés. Mais pour toucher toutes les salles françaises il faut démultiplier les efforts et les moyens afin de financer le travail d'une personne à temps plein (je n'arrive pas à toucher beaucoup plus de salles seul par manque de temps...) chargée de placer mes documentaires dans le maximum de cinémas. Voir
LES OBJECTIFS DU FINANCEMENT PARTICIPATIF
Étape 1 - 18 000 € ou plus
Le film de 52 minutes dans 150 cinémas différents essentiellement en avant-première.
Les 52 minutes sont habituellement destinés à la télévision mais mon dernier documentaire, Insecticide Mon Amour, fait 52 minutes et tourne au cinéma de manière ponctuelle car il est devenu un support donnant la possibilité de faire un débat assez long suite à la projection.
18 000€, c'est le minimum pour que le film existe ! Nous n'aurons pas les moyens de mettre d'images d'archives (les images de l'INA coûtent un peu plus de 4 000€ la minute...), il n'y aura pas de musique originale (il faut payer le compositeur pendant sa phase d'écriture ainsi que l'enregistrement en studio). Et il n'y aura que quelques projections cinéma (à l'exemple de Insecticide Mon Amour ce serait une tournée nationale puis des projections ponctuelles lors de la demande d'associations intéressées pour animer un débat) mais il ne faudra pas s'attendre à avoir des semaines complètes de programmation. Ce serait toutefois un super outil de communication !
- beaucoup de temps de montage (environ 1 mois et demi)
- une voix off (j'admets ne pas être très bon en voix off et je fais appel à un ami)
- un petit peu de musique (et je ne suis pas musicien !)
- le mixage son (étape inévitable que je fais en partie moi-même pour limiter les coûts)
- l'étalonnage (que je fais moi-même pour limiter les coûts mais c'est une semaine de travail)
- la programmation des avant-premières et la communication
- vos contreparties
- la commission de la plateforme
À savoir - Le budget du 52 minutes se trouve autour de 72 000€. Comme vous contribuez tous ensemble à hauteur de 18 000€, une partie reste à notre charge !
Sachez aussi que c'est un budget très faible par rapport aux normes habituelles car je fais quasiment tout le travail pour limiter les coûts.
Étape 2 - 30 000 € ou plus
Le film de 82 minutes dans 150 cinémas différents essentiellement en avant-première.
Clairement, dès que l'on dépasse une heure, un film documentaire est considéré comme un long métrage ! Et vous allez me dire mais pourquoi pas 1H15 ou 1H30 ? En fait je n'en sais rien pour le moment exactement... Je dis 82 minutes car mon premier documentaire, La Clef des Terroirs, fait pile 82 minutes et que c'est aussi 30 minutes de plus que 52 minutes...
Un long métrage trouve toujours plus de visibilité en salle car les exploitants (les personnes qui s'occupent des cinémas ainsi que leurs programmateurs) les estiment réellement comme des films destinés au cinéma (ce qui n'est pas le cas d'un 52 minutes). Vous auriez donc plus de chance de voir le film à l'affiche dans votre cinéma pendant une semaine complète.
- encore plus de temps de montage (environ 2 mois et demi)
- un peu plus de voix off (mais pas trop, le but n'est pas de vous parler en voix off !)
- un peu plus de musique
- le mixage son devient automatiquement plus long
- l'étalonnage devient automatiquement plus long
- la programmation des avant-premières et de la communication
- vos contreparties
- la commission de la plateforme
À savoir - Le budget du 82 minutes avec la sortie cinéma se trouve autour de 90 000€. Comme vous contribuez tous ensemble à hauteur de 30 000€, une partie reste à notre charge !
Sachez aussi que c'est un budget très faible par rapport aux normes habituelles car je fais quasiment tout le travail pour limiter les coûts.
Étape 3 - 60 000 € ou plus
Le film de 82 minutes dans 400 cinémas différents en plus des avant-premières !
J'ai sélectionné de nombreuses images d'archives et j'aimerais pouvoir en intégrer quelques-unes dans le film (je ne pourrais pas tout intégrer car à 4 000€ la minute il va falloir faire des choix !). Je trouve que revenir sur l'histoire a son importance et permet de mieux ancrer le sujet dans son époque.
Ce serait une grande nouveauté, faire travailler mon ami Henri Torgue sur de la musique originale ! Il faut dire que Henri Torgue & Serge Houppin m'autorisent, depuis que je réalise des vidéos ou des documentaires, à utiliser leur catalogue généreusement et ils se contentent des droits d'auteur qu'ils récupèrent au travers de la SACEM. C'est vraiment gentil de leur part, mais à mon troisième film j'aimerais vraiment qu'il soit possible de les rémunérer en tant qu'auteurs et plus seulement qu'en tant qu'ayants droit !
J'aimerais également faire quelques animations pour rendre au maximum visuel les sujets que nous portons. Je suis capable de faire un peu d'animation 2D et 3D mais je suis plutôt un bricoleur qu'un vrai professionnel. Même si j'ai fait toutes les animations de mes précédents documentaires, avec ce budget, il serait possible de faire travailler un spécialiste afin d'avoir un résultat beaucoup plus soigné.
Grâce à ces 30 000€ en plus de la précédente étape, nous pourrions couvrir une vingtaine de salles lors de la sortie nationale ce qui permettrait d'être projeté dans environ 400 salles en 4 mois d'exploitation cinéma (chaque copie numérique d'un film est taxée pour financer l'équipement des cinémas au numérique donc plus le nombre de salles est important, plus le coût de distribution est important. À savoir qu'une copie peut être partagé par plusieurs cinémas en première semaine ce qui permet d'être un peu plus présent au niveau national. Chaque nouvelle semaine, de nouvelles salles peuvent projeter le film ce qui permet de ne pas limiter la sortie à seulement 20 salles. Je vous rassure tout de suite, avec 20 copies nous espérons êtres projeté dans un peu plus de 400 salles différentes en 4 mois d'exploitation !)
- des images d'archives (pour une sortie cinéma l'INA demande 4000€ la minute d'archives... Nous ne pourrons pas mettre tout ce que j'ai sélectionné !)
- beaucoup de temps de montage (environ 2 mois et demi)
- la voix off
- un peu plus de musique originale
- des animations de qualité
- le mixage son
- l'étalonnage
- la programmation des avant-premières, des 4 mois d'exploitation cinéma et de la communication
- le coût des copies numériques (450€ de taxe par copie... fois 20 copies pour sortir dans 20 salles en première semaine ce qui permet sur 4 mois d'exploitation d'être projeté dans environ 400 salles de cinéma)
- vos contreparties
- la commission de la plateforme
À savoir - Le budget du 82 minutes comprenant des images d'archives avec la sortie cinéma sur plus de 20 salles se trouve autour de 150 000€. Comme vous contribuez tous ensemble à hauteur de 60 000€, une partie reste à notre charge !
Sachez aussi que c'est un budget très faible par rapport aux normes habituelles car je fais une grosse partie du travail pour limiter les coûts.
Étape 4 - 120 000 € ou plus
Le film de 82 minutes dans 1000 cinémas différents en plus des avant-premières !
Dans l'étape 3, avec 60 000€, nous ne pouvons pas intégrer toutes les images d'archives que nous avons sélectionné faute de budget mais avec ces 60 000€ supplémentaires nous pourrons intégrer un peu plus d'archives afin d'améliorer le côté historique des sujets.
L'animation coûtant relativement cher, ce budget permettrait de faire des animations 2D et 3D de très bonne qualité.
Afin d'assurer la programmation dans plus de 60 salles en même temps (pour qu'après 4 mois d'exploitation le film ait été projeté dans environ 1000 cinémas) j'aurais besoin du soutien d'un programmateur indépendant qui prendra contact avec les cinémas car il est difficile de faire un suivi d'autant de salles sans se faire dépasser (déjà 20 salles qui projettent le film tous les soirs en même temps c'est énorme, alors 60 salles ça devient clairement impossible). Il faudra également un/une attaché(e) de presse attitré(e) pour assurer toute la communication autour du film car les associations ont une certaine capacité à communiquer avec les médias mais nous connaissons nos limites et il faut savoir déléguer pour améliorer la qualité du message !
Dans la même mesure que pour la sortie sur 20 copies, il faut prévoir trois fois plus de taxes pour l'équipement numérique des salles si la sortie nationale se fait sur 60 copies.
- Toutes les images d'archives
- beaucoup de temps de montage (environ 2 mois et demi)
- la voix off
- le film ne comportera que de la musique originale
- des animations de qualité professionnelle
- tout le mixage son
- un étalonnage de très bonne qualité
- la programmation des avant-premières, des 4 mois d'exploitation cinéma et de la communication
- le salaire d'un programmateur professionnel pendant 6 mois
- le salaire d'un(e) attaché(e) de presse pendant 3 mois
- le coût des copies numériques (450€ de taxe par copie... fois 60 copies pour sortir dans 60 salles en première semaine ce qui permet sur 4 mois d'exploitation d'être projeté dans environ 1000 salles de cinéma)
- vos contreparties
- la commission de la plateforme
À savoir - Le budget du 82 minutes comprenant toutes les images d'archives avec la sortie cinéma sur plus de 60 salles et les salaires supplémentaires se trouve autour de 250 000€. Comme vous contribuez à hauteur de 120 000€, une partie reste à notre charge !
Sachez aussi que c'est un budget très faible par rapport aux normes habituelles car je fais une grosse partie du travail pour limiter les coûts.
QUESTIONS FRÉQUENTES
- Puis-je payer par chèque ou virement ?Oui, lors du processus de paiement vous avez la possibilité de payer par chèque ou virement (tout sera expliqué lors de la sélection de votre moyen de paiement).
Il n'est pas possible de payer en espèces. Désolé.
- Que se passe-t-il si vous dépassez les 120 000€ ?Nous espérons pouvoir sortir sur encore plus de salles de cinéma (il y a plus de 2000 cinémas en France)...
- Pourquoi avoir choisi le nom "Zéro Phyto 100% Bio" ?L'initiative "Zéro Phyto 100% Bio" a débuté il y a 5 ans grâce aux associations partenaires de ce projet. Nous souhaitons garder le nom de cette initiative afin d'améliorer la visibilité de toute cette démarche.
- Quand recevrais-je mes contreparties ?
Tout est expliqué dans les contreparties (en marge, sur la gauche de la page). Lisez attentivement.
Merci.
- Quand est-ce que le film sort au cinéma ?Les avant-premières débuteront en mars à la cadence d'une par jour et se termineront lors de la sortie cinéma prévue en octobre 2017 avec une trêve en juillet-août 2017.
- Pourquoi ma ville n'est-elle pas prévue en avant-première ?Nous tentons de couvrir autant que possible tout le territoire français mais notre limite physique ne nous permet pas de nous dédoubler pour assurer des débats dans chaque cinéma français... Nous tenterons de faire notre maximum pour avoir des projections au plus proche de chez vous mais nous ne nous engageons que sur les villes notées dans la contrepartie à 150€. Merci de votre compréhension.