La pauvreté n’est pas une fatalité ! Elle peut être vaincue par de la détermination à s’en sortir, et des moyens pour y parvenir. Le projet d’un verger agroforestier biologique, initié au village de Pitti-Gare (Cameroun), constitue les moyens que l’association Cap Sud Emergences entend, quant à elle, apporter aux populations en grande précarité, avec comme objectifs de :

• Contribuer à la réduction des inégalités, en œuvrant pour l’autonomisation des femmes rurales par l’initiation des activités génératrices des revenus,
• Lutter contre l’exode rural et l’émigration des jeunes, par la création d'emplois dans le domaine agricole

Selon une citation de Confucius « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson ». Le projet est né de cette pensée que nous partageons absolument.

Un verger biologique, entrepris voilà 7 ans, pour créer de l’emploi pour les jeunes et favoriser l’autonomisation des femmes par l’initiation des activités génératrices de revenus. Il est composé d’arbres fruitiers biologiques (mangues, citronniers, goyaviers, corossoliers) associés au curcuma à visée thérapeutique et diverses autres cultures vivrières à cycle court.

ce projet concerne des produits à forte demande sur le plan intérieur, et offre la possibilité d’exportation, en produits transformés ou bruts, sur le marché extérieur ;

il est générateur d'emplois et de qualification, après formation pour les jeunes désœuvrés, les femmes et l'ensemble des populations du village. Enfin, il œuvre pour l’autosuffisance alimentaire. C’est un projet équitable dans une approche « genre » qui vise une égalité de chances pour tours.

il participe à la lutte contre la désertification par l’implantation du manguier – entre autres arbres - dont la hauteur peut atteindre 30 mètres et sa durée de vie plus de 20 ans.

Le village de Pitti-Gare est en bordure de la voie ferrée qui relie Douala – Yaoundé et Ngaoundéré. A mi-chemin entre les villages de Kendeck (600 habitants) et Loungayé (700 habitants), à intervalles de 6 kms de distance de l’un et 7 kms de l’autre. Il est éloigné des centres urbains et des grands axes routiers :

• 14 kms de la nationale Douala – Yaoundé (voir le schéma joint);
• 35 kms de Douala, la plus grande ville du Cameroun ;
• 40 kms d’Edéa, ville moyenne, industrielle ;

Le village se trouve dans la région du Littoral. Il dépend du Canton Lokgass, de la Sous-préfecture Dibamba,et du Département de la Sanaga Maritime. Le village ne dispose d’aucun système d’électrification et d’aucune structure de santé.

La population est estimée à environ 800 personnes composée de femmes (30%), de jeunes adultes (24%) d’enfants en âge scolaire (26%) et d’hommes murs (20%). La plupart des jeunes se déplacent vers les centres urbains : Douala, Edéa, Yaoundé, pour y chercher des emplois précaires

Un petit groupe de 25 citoyen.n.e.s, femmes et hommes ; jeunes et retraité.e.s, milite depuis 2001, au sein de l’association Cap Sud Emergences, pour un monde plus équitable, solidaire et ouvert vers les autres. La lutte contre l’exclusion et toute forme de discrimination ; l’égalité de chance pour tous; la promotion de la paix et des valeurs attachées à la citoyenneté.

L’association agit également pour l’amélioration des conditions de vie des populations vivant en zone rurale en Afrique (Cameroun) en général, les femmes et les jeunes sans emplois, en particulier. Elle organise des campagnes de sensibilisation pour la préservation de l’environnement et pour une agriculture respectueuse des hommes par la pratique de l’agroforesterie biologique.

Divers projets ont ainsi été entrepris au Village de Pitti-Gare (Cameroun). La construction d’une borne fontaine d’eau potable, financée par une entreprise française locale; la fourniture des moulins aux femmes, don de l’association Wotoroni (Oise) pour permettre la réduction de pénibilité dans leurs divers travaux de broyage d’aliment et enfin, la création d’un verger agroforestier biologique.

Outre ces projets, des dons en nature remis à l’association Cap Sud Emergences, sont régulièrement expédiés pour être distribués aux populations locales: lunettes, cartables, livres et fournitures scolaires etc..

• trois embauches fixes ont été effectuées
• des saisonnier.e.s. interviennent régulièrement dans l’exploitation moyennant rémunération
• 30% des arbres fruitiers : Les goyaviers, les citronniers et manguiers sont en état de production
• Les cultures vivrières à cycle court, notamment le curcuma permettent d’obtenir des récoltes à un volume conséquent

Les charges liées à ce projet, sont prises en charge par l’association Cap Sud Emergences depuis son démarrage jusqu’au début des premières récoltes. L’association y est parvenue en multipliant diverses initiatives :

• Vente de l’artisanat
• Vente de la restauration et boisson
• Prêt de son exposition interculturelle « Mytic’Art Expo »
• Collectes des dons

Les recettes générées par toutes ces activités ont permis de faire face aux coûts d’exploitation du verger. Ces ressources se révèlent aujourd’hui insuffisantes face aux besoins de sécuriser les opérations post-récoltes.

Compte tenu des pertes post récoltes subies, à savoir la détérioration de six tonnes de curcuma, nous avons besoin de matériel de stockage et de conservation équipé de contrôle de température, installé dans un lieu aménagé et adapté pour le conditionnement des récoltes.

Avec 7 000 € de collecte, un conteneur frigorifique d’occasion

Avec 12 000 € (soit 5000 € de plus) un générateur pour faire fonctionner le conteneur

Avec 20 000 € (soit 8 000 € de plus) l’aménagement d’un lieu adapté servant d’abri pour le conteneur, le stockage et le conditionnement des récoltes

Si cette campagne de collecte dépasse 20 000€ (ce serait inespéré et fantastique !), nous pourrions avec le plus, compléter les équipements

• Une laveuse agro-alimentaire
• Un séchoir de.fruits
• Un pressoir de jus

Toute contribution, si modique soit-elle, aura, à nos yeux, une grande valeur car elle participera à la finalisation de ce projet.