Description
Le pitch
Sylvie Barbe est pionnière en France dans l’art de vivre en yourte. Artiste poétique et artisane aguerrie, elle témoigne de son mode de vie rebelle et radical, ancré dans une démarche de simplicité et de respect profond de la nature. Loin d’être un caprice de petite fille, le style de vie de Sylvie est un véritable accomplissement. Plus qu’un choix politique, c’est un choix profondément éthique. Plus qu’un besoin, c’est devenu une nécessité. Entre rêve éveillé et réalité brulante, le quotidien de Sylvie nous immerge dans un monde qui, à défaut d’un ailleurs, révèle la possibilité d’un autrement.
L’origine du projet
Utopie sauvage est un projet de film documentaire qui est né d’une quête personnelle. Début 2016, je suis parti à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont choisi de vivre autrement en expérimentant d'autres manières de produire, d'échanger, de construire, d'habiter... Parmi ces gens, il y avait Sylvie, le personnage de ce film. La première fois que j’ai posé mon regard sur son campement de yourtes, j’ai ressenti de la joie et de l’émerveillement, comme si je venais de découvrir un lieu magique, une île qui abrite l’imaginaire. J’ai tout de suite voulu immortaliser ce lieu en mettant l’accent sur son caractère hors norme, sauvage et enchanteur. À l’époque, nous avions discuté de la possibilité de faire quelques images jusqu’à ce que germe l’idée de *réaliser un film documentaire. *
Pourquoi ce film ?
À travers ce film, je veux montrer une façon de vivre différente qui fait contraste avec nos modes de vie actuels. Bien que personnelle, l’histoire de Sylvie est aussi universelle car elle peut rassembler autour d’une même idée, celle du rêve. Nous verrons que le rêve singulier de Sylvie implique un certain isolement, son lot de désillusions, mais aussi un sens de l’écoute, des moments de joie, de la cohérence et une identité forte. La vocation première de ce documentaire sera de montrer, par l’exemple, qu’il est possible de vivre selon ses aspirations - aussi lointaines soient-elles - et ainsi redonner du sens et de l’espoir.
Au fil des saisons, le film proposera une immersion dans le quotidien atypique de Sylvie , avec en toile de fond, ses réflexions sur la créativité, l’observation de la nature et sa place dans la société. Pour elle, la vie dans la nature est devenu un véritable art de vivre. En choisissant la yourte, elle a redécouvert des choses simples comme faire le bois pour l’hiver, cueillir des plantes sauvages ou aller chercher l’eau à la source. Il me parait essentiel de valoriser ces gestes qui demandent de tisser une relation profonde avec notre environnement.
Au delà de la démarche d’émancipation, l’expérience de Sylvie permettra d’engager la discussion sur notre manière d’habiter et d’occuper l’espace. Depuis plus de vingt ans, Sylvie habite une zone dite naturelle qu’elle a appris à observer, à comprendre et à préserver. Son choix de vie vient questionner le concept même de « nature ». Sommes-nous, en tant qu’êtres humains, fatalement séparés de la nature et dans l’incapacité de cohabiter avec le reste du vivant ? Ou au contraire, avons-nous la possibilité de se sentir entièrement intégrés ?
Un film engagé et poétique
Dans une atmosphère enchanteresse, nous montrerons que le monde de Sylvie, plus que le symbole de la vie simple , est une objection à l’uniformisation des modes de vie et des consciences. Loin des excès de la civilisation moderne, vous pourrez vous livrer à la félicité en redécouvrant les merveilleux instants insignifiants qui font le quotidien de Sylvie. En croisant le regard d’une mésange, en écoutant le crépitement du feu ou en regardant la pluie tomber, le film vous plongera dans un monde qui vous est à la fois étranger et familier. Face au mythe du tout-contrôle, le monde de Sylvie nous montre que l’imprévisible peut nous permettre de renouer avec un certain sens de la liberté. Hymne à la sobriété choisie, à la nature, aux saisons, et finalement à toutes ces choses et ces êtres avec lesquels nous sommes inévitablement liés, le monde de Sylvie est un appel de la forêt , qui humblement, viendrait nous bousculer et nous inciter à réfléchir sur notre condition d’être humain.
Step Aside Project, l’aventure documentaire
"Tentons ensemble de faire remonter à la surface la poésie du monde."
Créé en 2016, Step Aside Project est une aventure libre et in(ter)dépendante dont l'objectif principal est de produire des films documentaires sur des thématiques en marge ou décalée, permettant ainsi de rendre visible l’invisible et de mettre en lumière les témoignages de celles et ceux qui sont à la fois survivants et précurseurs d'un autre monde.
Chaque film aborde son sujet avec un point de vue affirmé mais léger, se situant entre matière brute et raffinée. Le site internet dédié au projet propose également des reportages photos, des articles multimédias et invite quiconque à participer.
Sylvie Barbe, la tisseuse sauvage
Artisane couturière, Sylvie Barbe se lance en 1994 dans l’ auto-construction de sa première yourte. Elle est alors pionnière et choisit de sacrifier confort matériel et sécurité pour réaliser son rêve : vivre dans un petit cocon de tissu en pleine nature à l’écart des mouvements tumultueux de la société de consommation. Tombée en amour, Sylvie choisit la yourte pour sa légèreté, sa résistance et son côté démontable.
Elle y voit une maison écologique par nature. Très vite, elle est rattrapée par les médisances de voisins qui jugent son mode de vie anormal. Insultes, coups bas et délation vont la contraindre àrésister puis à s’engager dans des combats judiciaires sans fin. Ancienne militante pour le droit à vivre en habitat choisi, elle vit aujourd’hui pleinement son utopie sauvage. Elle est aussi l’auteur du livre « Vivre en yourte : un choix de liberté ».
L'équipe du film
Baptiste Henry, le fauve à la caméra (Réalisation, image, son et montage)
Sophie Tiers, les doigts de fée (Affiche et jaquette dvd)
Anthony Touzalin, il entend même le silence (Musique originale et mixage)
MÖNG, les voix nomades (Musiques additionnelles)
“On ne compte pas ses heures quand on aime son travail, que son travail dépend du sens et de la finalité qu’on lui donne, de la liberté et de l’enthousiasme avec lequel on l’exécute.”
Utilisation des fonds
Pour être le plus cohérent possible avec mon sujet et bénéficier d’une liberté totale , j’ai décidé d’auto-produire le film. Cela signifie que j'ai pris sur mon temps libre et investi des fonds personnels, depuis l’écriture jusqu’au montage. Cela prend en compte le travail de recherche, l’écriture, le matériel de tournage, les déplacements et le temps passé, soit deux ans de travail et plus de 12 000 €.
Le tournage a commencé au mois de mars 2016 pour s’achever au mois de août 2017. Depuis, j’ai entamé la phase de post-production qui englobe le dérushage, le montage image et le montage son.
La post-production
Réaliser un portrait documentaire nécessite de tisser un réel lien avec le personnage , d’où l’intérêt pour moi d’être seul sur le tournage et surtout d’être derrière la caméra. En un an et demi mon regard a évolué, il s’est affiné. Même si j’ai procédé à un travail d’écriture en amont (cf. note d'intention), je me suis laissé énormément de liberté pendant le tournage.
J’ai beaucoup filmé à l’instinct, à la sensation et en fonction de mon énergie du moment. Le montage est donc la phase grâce à laquelle je vais pouvoir lier écriture et tournage. C’est la troisième et dernière écriture du film au cours de laquelle j’assemblerai les images et les sons pour construire le récit. L’étalonnage, le montage son et le mixage seront les étapes clés pour homogénéiser les séquences et leur donner de l’amplitude.
La musique
Tout au long de la phase de montage, j’enverrai des extraits au compositeur pour qu’il puisse créer une musique originale à l’image du personnage et du lieu. La musique contribuera directement a créer l’identité du film. J’imagine des sonorités organiques , il s’agira de jouer avec les sons de la nature et ceux du quotidien de Sylvie pour amplifier l’atmosphère. La musique aura aussi pour rôle de sublimer certaines scènes et ainsi susciter l’émotion chez le spectateur, sans pour autant tomber dans l’artifice.
La diffusion et la promotion
Lorsque la première version du film sera finalisée, j’organiserai une dizaine de projections test, qui en fonction des avis recueillis, déboucheront soit sur des modifications, soit sur le « final cut ». Il faudra ensuite démarcher les festivals, contacter les salles de cinéma indépendant, fabriquer les DCP (Digital Cinema Package), éditer et distribuer les DVD (Digital Versatile Disc!) puis mettre en place un système de visionnage par VOD (Video On Demand). L’argent récolté servira aussi à la promotion, à la programmation et à l’organisation de projections diverses et variées. Une fois que le film aura fait un bout de chemin, j’envisage de le diffuser gratuitement sur internet.
Pourquoi participer ?
Vous l’avez compris, j’ai besoin de votre aide pour finaliser le film et le faire vivre à travers les différents moyens de diffusion, notamment les projections en salles et en plein air qui nous permettront de nous rencontrer et d’échanger autour de la thématique du film. C’est aussi l’occasion de soutenir un projet 100% indépendant !
Dans le contexte actuel, il me parait important de produire ce genre de film. Pour beaucoup, vivre autrement n’est pas une fatalité mais un choix mûrement réfléchi qui prend tout son sens lorsqu’il est entendu, compris et accepté. Le témoignage de Sylvie mérite toute notre attention, j’espère que beaucoup de personnes seules dans leur démarche y trouveront du sens, de l'espoir et de l'inspiration.
N’hésitez pas à vous approprier le film et à en parler autour de vous ! À partir de maintenant vous pouvez faire partie de l’aventure et donner de l’écho à une voix qu’on entend trop peu.
Je compte sur vous pour faire circuler l’info au MAXIMUM , dans votre entourage, vos contacts mails et sur les réseaux sociaux.
Les contreparties
Pour vous remercier de soutenir le film, je vous propose des contreparties. Vous pouvez opter pour le montant de votre choix, il vous suffit de cliquer sur la contrepartie qui vous intéresse à droite de cette page. Merci à Sylvie de participer en offrant des journées ateliers créatifs et des nuits en yourte !
Nota bene : Si vous voulez faire un don sans bénéficier de contrepartie, il vous suffit de cliquer sur "FAITES UN ZESTE !" en haut à droite de cette page et de saisir le montant de votre choix.