Après des études agricoles, mes différents stages dans plusieurs fermes et divers domaines (céréales, plantes médicinales, vente directe…) m'ont apportés, outre l’expérience professionnelle, le désir grandissant du respect de la Nature et de l’Homme.

C’est pourquoi j'ai tout naturellement choisi de pratiquer l’agriculture biologique lorsque j'ai repris la petite ferme familiale il y a déjà plus de 10 ans. C’est donc au cœur de la Bourgogne, à Jully, que je cultive une soixantaine d’hectares de céréales (blé, petit épeautre, grand épeautre, avoine) sans utiliser aucun produit phytosanitaire ni apport d'engrais.

La terre étant notre premier capital, je voudrais la laisser plus fertile que je ne l'ai reçue aux générations futures. Pour favoriser cela ...

• Je pratique la rotation des cultures : entre les céréales, je plante lin, tournesol, sarrasin mais aussi lentilles qui, en tant que légumineuse, apportent de l’azote au sol,
• Je raisonne et limite au maximum le travail du sol afin d’en respecter la structure,
• Je favorise ainsi le développement d’une faune et d’une flore variées, favorables aux auxiliaires des cultures,
• Je recherche des associations de cultures tel le mélange de lin et de lentilles,
• Je réfléchis et commence quelques essais de semis direct sous couvert végétal comme du petit épeautre semé sur précédent tournesol dans du lotier.

Depuis quelques années, en lien avec l'association Graines de Noé et le Réseau Semences Paysannes, je remets en culture des variétés anciennes de petit épeautre, de grand épeautre mais aussi de blé. Si ces variétés ont tout leur intérêt d'un point de vue agronomique en système de culture écologique (enracinement profond, plantes plus vigoureuses et résistantes aux maladies…), elles sont tout aussi intéressantes au niveau nutritionnel.

En effet, n'ayant pas été sélectionnées pour répondre aux besoins de l'industrie agroalimentaire, ces variétés ont conservé toutes leurs qualités d'origine, dont des glutens beaucoup plus digestes que ceux des variétés modernes. C'est pourquoi les personnes intolérantes au gluten peuvent de nouveau manger du pain fait avec ces variétés et tout spécialement avec du petit épeautre, une céréale panifiable à haute valeur nutritive mais pauvre en gluten.

ACTUELLEMENT JE FAIS FACE A UNE DEMANDE DE PLUS EN PLUS INSISTANTE pour des farines issues de ces variétés de céréales, que ce soit par les particuliers, les AMAPP (Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne de Proximité) ou même les boulangeries bio locales.

J'ai donc décidé de me lancer avec les moyens du bord. L'urgence, pour fournir une farine de qualité, est de récolter et de stocker les grains dans de bonnes conditions. J'ai donc d'abord investi dans des cellules et du matériel de nettoyage et de séchage des céréales que j'ai, par chance, acheté essentiellement d'occasion.

AUJOURD'HUI JE VOUDRAIS ALLER PLUS LOIN en installant une vraie meunerie avec un moulin à meule de pierre type Astrié qui permet de fournir des farines à la fois blanches et très nutritives car le germe de la céréale très riche en vitamines et minéraux est conservé dans celles-ci.

Mes bâtiments actuels étant déjà trop exigus, j'envisage donc de construire un nouveau bâtiment dans lequel je pourrais installer une pièce aux normes d'hygiène et de sécurité pour le moulin ainsi qu'un espace pour stocker les farines et accueillir les clients.

Mon projet comprend donc :

• la construction d’un bâtiment en bois de 225m² : 47 000€,
• la maçonnerie et la dalle béton pour le sol : 31 000€,
• l'électrification de l'ensemble : 7 000€,
• l’aménagement d’un local aux normes pour le moulin et le stockage des farines : 6 000€,
• l'achat d'un moulin : 10 000€.

Le coût total s'élève à plus de 100.000 €, une somme dont je ne dispose pas à ce jour.

Je me présente : Alain Roger, installé depuis une dizaine d'années (2004) sur la ferme familiale. Titulaire d'un bac professionnel Gestion et conduite d'une exploitation agricole, j'ai effectué plusieurs stages dans diverses exploitations agricoles spécialisées en : plantes médicinales, céréales bio, transformation à la ferme. J'ai débuté la production de farines en 2007.

Afin que ce beau projet puisse enfin voir le jour et pour compléter mon autofinancement, les subventions que j'ai ai demandées, ainsi que l'emprunt bancaire que je pense contracter, je fais appel à votre générosité.

J'aurais besoin d'environ 15.000 € répartis sur les postes suivants :

Mes besoins ne s'arrêtent pas là, votre généreux soutien me permettra d'avancer plus vite dans les travaux ...

• Une chambre froide serait des plus profitables pour garantir des farines indemnes d'insectes, soit 9 000€,
• Des caissons de stockage permettraient de stocker des petits lots de céréales : il m'en faudrait au strict minimum une dizaine à 500 €/pièce ;
• Un monte-charge me faciliterait grandement la manutention quotidienne : non chiffré ;
• Des plates-formes s'avéreraient utiles pour installer des machines de nettoyage des céréales : non chiffré.

Ces investissements s'élèvent encore à plusieurs dizaines de milliers d'euros.

P.S. Au moment où je mets en ligne ce projet, j'apprends que les services d'incendie pourraient conditionner l'obtention de mon permis de construire à la mise en place d'une réserve d'eau de 120 m3. C'est un investissement supplémentaire non prévu et non chiffré à ce jour. J'ai donc encore plus besoin de votre soutien.