Description
Participez à faire revivre la place de la mairie de Florac en aidant au financement de l'Embuscaf', petit snack bibliobar, local et solidaire !
Début février 2022, le verdict est tombé : la mairie de Florac a retenu mon projet de snack bibliobar pour reprendre un lieu place de la mairie, anciennement connu sous le nom de Chez Proust, coiffeur pour hommes, ou encore avant Le café de la Place.
Passer après une telle légende floracoise est un vrai défi, mais deux ans de Covid en ont fait une nécessité, et à plusieurs on peut le relever haut la main.
Chez Proust deviendra donc L’Embuscaf’, qui comme son nom l’indique, se veut le café de l’embuscade !
Mais l’Embuscaf’, ce n’est pas qu’un troquet qu’a de la gouaille, un bistrot qu’a de la gueule, un rade à rêveurs… C’est aussi un lieu où on vient chercher sa pitance du midi – des trucs simples et sûrs, faits avec les produits des maraîchers et des éleveurs du coin. C'est enfin un lieu où l'on réfléchit ensemble à rendre une alimentation de qualité accessible à toutes et tous.
Voilà, c’est ça l’Embuscaf’ - ou du moins c’est comme ça que je l’imagine, mais c’est vous qui le ferez vivre, et je sais que la plupart d'entre vous sont déjà sur les starting blocks ! ;)
Garanti local, de saison, solidaire et fait maison !
Alors, il paraît que le local est à la mode, mais je me suis rendue compte qu'on avait pas tous la même définition du mot, et c'est rien de le dire.
Certains vont jusqu'à dire que le Promocash d'à côté de chez eux, c'est du local... Ah oui quand même. Mais bon, tant que les salades viennent du marché, c'est bon non...?
- C'est quoi le local ?
Non les bananes de Martinique, c'est pas du local. Non le tournesol d'Ukraine, c'est pas du local. Oui c'est pas facile de cuisiner du riz de Camargue... Vous préférez le riz italien ? Personnellement, je prends du Basmati, mais ça vient d'Inde ou du Pakistan... Sans parler du trajet pour venir jusqu'à votre assiette (les cigognes ne transportent pas encore les containers de riz), on a pas non plus tout à fait les mêmes normes de bio, et encore moins de salaires...
La guerre en Ukraine ne fait que souligner la nécessité de privilégier le local, et face à la pénurie de certains produits, le jeu d'imagination prend du grade !
Je m'étais promis de faire une carte pour être transparente sur mes fournisseurs alors la voilà, même si encore partiellement provisoire, la carte des producteurs !!
Et toi, Cynthiana, t'es du pays ?
On m'a souvent posé cette non-question, si importante pour les gens "du cru". Je répondrai que ma tribu c'est celle des coudes légers, des utopistes sans frontières et des coeurs vaillants pour qui solidarité et créativité rimeront toujours plus fort qu'individualisme et conformisme...
Mon parcours ? Éclectique !
Banlieusarde et sciences-potache, communicante jamais communiante, auto-stoppeuse, backpackeuse, travelleuse, camionneuse, de bouts du monde en bouts de nuit, de rencontres en retrouvailles, les voyages forment la jeunesse et le nomadisme le caractère... De collectifs en associatifs, de la terre à la cuisine, et pas toujours dans cet ordre, à 35 ans, j'avais (enfin !) trouvé ce que je voulais faire : ajouter ma brique en ce monde, une bonne grosse pavasse de valeurs et de bonne humeur, déter et solidaire.
Mon crédo : valoriser les fruits de la terre en repas sains et gourmands et recentrer l'alimentation et sa galaxie d'enjeux sociaux et environnementaux au centre de nos convictions. Cuisiner de saison et localement pour des individus variés devient un jeu d’imagination qui n’a jamais autant eu de sens.
Bien manger n'est pas seulement politique, c'est devenu une urgence.
Bienvenus dans la Zone A Déguster.
Utilisation des fonds
Voilà maintenant deux ans que je mûris ce projet.
(... donc si tu suis, j'en ai maintenant 37...)
Avec l'aide financière de ma famille - certains ont cette chance là - j'ai pu financer une grande partie du projet (15 000€) sur mes fonds propres.
Je mise un peu tout ce que j'ai dans l'aventure !
Comme je ne suis pas la seule à y croire, j'ai obtenu un soutien équivalent (12 000€) d'une amie de Florac. Je suis également soutenue par l'association Airdie à hauteur de 6000€ (prêt d'honneur à taux zéro) et par le groupe local Lozère de l'association Nature et Progrès à hauteur de 4000€ (1000€ de don, 3000€ de prêt à taux zéro). Je compte d'ailleurs demander la mention NP pour le snack-bar.
Oui oui, vous avez bien lu : il n'y a pas d'emprunt bancaire au programme ! ;)
Même la banquière n'en revenait pas, haha !
Cependant, créer un fonds de commerce, avec tout à acheter (de la friteuse à la tireuse, du canapé aux éviers), ça demande encore un coup de pouce supplémentaire, surtout en ces temps hargneux où le marché marche encore plus sur la tête que d'habitude.
Depuis que l'aventure est officiellement lancée, vous êtes nombreuses et nombreux à avoir manifesté votre envie de soutenir la réouverture d'un bistrot convivial avec des produits frais et locaux dans notre belle petite sous-préfecture.
Alors maintenant, c'est à vous de jouer !
Premier palier ✔
achat de 4 plateaux en bois brut français d'origine éco-responsable (du robinier pour être précise !), ainsi que de 3 plateaux en verre : 2085€ (dont une commission de 125€ pour Zeste)
Voir en photos
Deuxième palier ✔
construction d’une bibliothèque sur mesure par un artisan du coin: 1.382€ (dont une commission de 82€ pour Zeste)
Ceci est une première ébauche du plan final - Réalisation par Sten Beaufils !
Troisième palier ✔
Achat d’une tireuse 6 becs méga-classe : 1.595€ (dont une commission de 95€ pour Zeste)
On trouve de tout aux enchères, même des tireuses qui valent 5000€ à... 1500€ ! Vous pourrez pas dire que vous avez pas le choix des bières ! ;)
Quatrième palier ✔
Constitution d'un fonds documentaire : 575€ (commission Zeste incluse)
Constitution du fonds documentaire : achat de Bandes Dessinées, abonnement à des revues et des canards de qualité, mise en place d'un infokiosque... Le premier apport en BD et livres sera de ma bibliothèque personnelle et sera étoffé au fur et à mesure par des dons, des prêts, des mises à dispo et bien sûr des achats et des abonnements à des canards de qualité !
Chaque euro supplémentaire m'aidera à financer le store pour la terrasse (coût estimé : 2600 € !)
Parce que (trop de) soleil et (trop de) bière ne font pas bon ménage, je dois m'équiper d'un store ! Normalement, c'est le fournisseur de boissons qui le fournit (ainsi que le mobilier de terrasse et la tireuse d'ailleurs), mais comme vous l'avez compris, il n'y aura pas un mais plein de petits fournisseurs... et donc plein de petits co-financeurs - vous mêmes ! - pour s'équiper en chouette matos ! 🙂
Plus vous donnerez, plus le lieu pourra s'étoffer ! Notre seule limite, c'est l'imagination, et en parlant de ça, je me suis bien amusée à vous concocter des contreparties originales, qui je l'espère vous donneront envie... de donner !!
Petite mention spéciale pour la contribution à partir de 50€ : vous offrez un repas à un gamin, dans le cadre d'un partenariat avec le foyer Notre Dame de la Providence à Mende. D'autres foyers d'accueil pour mineurs peuvent être envisagés et dans tous les cas, je tiens à préciser qu'il ne s'agit pas de faire dans la charité ou le coup de pub, car j'espère bien arriver à mettre en place des partenariats réguliers avec ces structures.
Enfin, dernière précision : si vous ne souhaitez pas payer en ligne, vous pouvez m'envoyer un chèque - laissez vous guider par la plateforme, elle vous donnera toutes les infos nécessaires.