Description
Soutenez le collectif "Les Paysan-ne-s du Libournais"
15 minutes de grêle ont suffi pour anéantir des mois de travail : aidons les fermes du collectif à se reconstruire.
Pour faire face aux conséquences des violents orages de grêle du 20 juin dernier, nous, les paysan-ne-s du Libournais, réalisons une campagne de financement participatif pour relancer rapidement notre activité.
Nous avons besoin de trésorerie pour racheter de la bâche de serre, du matériel d'irrigation, des plants, des semences et essayer de sauver notre saison !
Nous venons d'atteindre le premier palier "9 000 euros" de la campagne de financement, ce qui est "énormissime"...
Le collectif des paysan_ne_s du Libournais vous remercie chaleureusement, quoique, "caniculement". Après la grêle, nous venons de subir la canicule, avec des piques de 41 °C ! Par conséquent, moins de production (salade qui grille, rendement inférieur de 30%, ... ), et du stress en plus pour nous et nos cultures. L'eau commence déjà à manquer dans nos bassins ! Néanmoins, l'espoir renaît quand nous voyons votre mobilisation qui nous permettra de subvenir aux besoins prioritaires de nos fermes. Celles-ci se remettent petit à petit de la grêle... changement des lignes de goutte à goutte, des bâches de serre, achat de plants, (...) et certaines cultures sont reparties après de nombreux soins.
Et vous savez quoi ? La campagne de financement continue, avec l'objectif d'atteindre maintenant le second palier !
Aidez-nous à y parvenir, en participant, en diffusant le plus largement possible autour de vous. Parlez de nous, du réchauffement climatique qui impacte nos fermes vivrières. Si nous arrivons à avoir plus de don, nous allons pouvoir créer un fond de solidarité pour subvenir aux prochains aléas climatiques et intervenir financièrement plus rapidement et plus largement encore.
On compte sur vous !
Qui sommes-nous ?
Le collectif "Les paysan-e-s du Libournais" existe depuis 2021. Nous sommes un groupe de paysan-e-s qui souhaitons nous entraider, mutualiser nos compétences et créer du lien dans le Nord-Est de la Gironde. Nous sommes maraîchers, vignerons, éleveurs et avons en commun de vouloir appartenir à un groupe de solidarité paysanne. Nous travaillons tous dans une démarche agroécologique, et sommes majoritairement certifiés en Agriculture Biologique.
Nous avons besoin de vous pour rebondir rapidement...
Dans la nuit du 20 juin dernier, 15 minutes d'un orage de grêle ont suffi pour dévaster des hectares de cultures de nos fermes du Libournais et de l'Ouest de la Dordogne.
Cela représente, pour les 6 fermes impactées, un total de :
- plus de 13 hectares de cultures broyées et perdues,
- 9 596m² de bâches de serre perforées,
- 7 314m² de bâches d'ensilage et de toiles tissées abîmées,
- 1 680m² de filets anti-insectes déchirés,
- 600m² de voiles d'ombrage détruits,
- 3 800m de gaines d'irrigation perforées,
- ainsi que tout le petit matériel comme plaques de semis etc.
Nous ne serons pas indemnisés par nos assurances. En effet, les dégâts subis par nos petites infrastructures et nos cultures diversifiées ne sont couvertes par aucun contrat.
Quant aux institutions publiques, elles avancent lentement sur le sujet. À ce jour, elles recensent les dégâts pour potentiellement faire une proposition “d’éléments pratiques pour mieux adapter les outils actuels et futurs aux besoins des agriculteurs, face à ces phénomènes climatiques intenses” (extrait du communiqué de presse du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire).
Quand aurons-nous des propositions concrètes ?
L’urgence est maintenant.
Nos fermes sont fragiles économiquement. À peine âgées de quelques années, elles ne garantissent pas encore de revenus à la plupart d’entre nous et, malgré cela, nous y investissons toute notre énergie et notre temps.
Les violents orages du mois de juin ont détruit des toitures, perforé des serres et des bâches et saccagé des cultures. Ils ont également mis à mal notre moral.
Aidez-nous à rebondir en participant à cette campagne de financement... et à donner du sens à une démarche collective.
Cette collecte de fonds est l’exemple des valeurs que nous portons : une initiative collective et solidaire, plutôt que des démarches isolées et individuelles. L’argent récolté sera réparti au prorata des dégâts de chacun. Si nous obtenons plus que nécessaire pour rembourser les dégâts, nous souhaitons créer un "fonds de solidarité" pour le groupe afin de faire face aux aléas climatiques à venir. Nous voulons ainsi assurer la pérennité de cette filière locale très fragile économiquement (90% des fermes ont moins de 5 ans).
Nous sommes "tristement" conscients que les aléas climatiques reviendront dans les mois et années à venir.
Contribuer à cette campagne, c'est apporter votre soutien à :
La ferme du Cluzet est située à BAYAS (33230), dans le nord du Libournais.
En savoir plusC'est une ferme en agroécologie créée en septembre 2021 par deux associés : Charles-Antoine MARIETTE et Hervé GIRARDOT. Ils produisent en bio des fraises et des légumes, et prévoient de planter bientôt des framboisiers et un verger diversifié.
La ferme du Méridien est une ferme maraîchère diversifiée située dans l'ouest de la Dordogne sur la commune de La Roche Chalais (24490).
En savoir plusDepuis cinq ans, Amélie et Thomas y cultivent une cinquantaine de légumes toute l'année, en agriculture biologique, et distribuent leur production à la ferme, dans les cantines des communes alentours et en magasins spécialisés.
Installée à Saint Christophe de Double sur une ferme de 4 Ha, la ferme "Ah mais des légumes Bio" de Guillaume LAFON est constituée de prés de 6.000m² de culture maraîchère et d'1 Ha de verger en bio depuis 2017.
En savoir plusGuillaume y produit plus d'une trentaine de légumes différents sur plus de 100 variétés, ce qui lui permet de proposer des légumes tout au long de l'année sur les marchés (Coutras et Belves de Castillon). En plus de cultiver la biodiversité, il cherche, par ses pratiques agro-écologiques, à augmenter la biodiversité sauvage apportant l'aide nécessaire à la protection des cultures.
La ferme des champs de Bonzac (33910), créée en 2020 par Cédric Sacriste est une petite exploitation à taille humaine sur 1.5 hectare, située sur la commune de Bonzac dans le libournais.
En savoir plusLa ferme propose en vente directe des oeufs de plein air et des légumes en agriculture biologique et paysanne avec un soin tout particulier apporté à la biodiversité et à la durabilité de la vie du sol.
Les récoltes en frais des produits de saison sont commercialisées en vente directe à la ferme ainsi qu'en restauration scolaire.
L'Oasis de Virlès a été créée en 2004 par Amandine Korsoun.
En savoir plusC'est une exploitation de 2ha, située à Vérac, produisant des légumes diversifiés toute l'année. Elle fonctionne à 100% en Amap depuis le début. Depuis 1 an et demi, sa soeur Elise y est salariée.
Les jardins de la Lagune sont situés sur la commune de Saint-André-de-Cubzac. Olivier cultive sur 5.000m², en agriculture biologique, des légumes de saisons diversifiés.
En savoir plusAucun engin motorisé n'est utilisé sur l'exploitation. L'ensemble des légumes est vendu en vente directe (sur l'exploitation et au marché de Saint-André-de-Cubzac).
Utilisation des fonds
À quoi serviront vos dons ?
Vos dons seront reversés aux différentes fermes membres du collectif "Les Paysan-ne-s du Libournais" au prorata des dégâts occasionnés par l'orage. Ils permettront :
- De remplacer les km de bâches de serre perforées par les grelons
- De racheter des plans, des semences
- De réparer / racheter le matériel d'irrigation
- Réparer / remplacer les toits des hangars, les structures de serres pliées
1er palier : 9 000 € ✔
2e palier : 30 000€
- aux 2 semaines de travail imprévu suite à l'orage ;
- au remplacement des 9596m² de bâche de serre afin de relancer la production pour les cultures d'automne et d'hiver.
3e palier : 60 000€
- aux 2 semaines de travail imprévu suite à l'orage ;
- au remplacement des 9596m² de bâche de serre afin de relancer la production pour les cultures d'automne et d'hiver ;
- au remplacement des systèmes d'irrigation perforés.
4e palier : 90 000€
- au rachat de tous le matériel endommagé sur les 6 fermes ;
- à la compensation des pertes sur les cultures ;
- à la constitution d'un fonds de solidarité afin de se prémunir collectivement face aux futurs accidents climatiques.