Description
Mutualisons notre petit électroménager dans l'intérêt de l'individu, de la collectivité et de la planète.
Une surproduction de petit électroménager dans l'intérêt de personne
Nous sommes tous équipés de nombreux appareils domestiques dont nous ne nous servons que ponctuellement. Par exemple, l’aspirateur dont un exemplaire est vendu toutes les dix secondes en France mais qui n’est utilisé en moyenne que 45 minutes par semaine. Aujourd’hui, un immeuble de 40 appartements c’est 40 aspirateurs qui passent en moyenne 99% de leur temps dans un placard. Autre exemple, une perceuse qui n’est utilisée en moyenne que 15 minutes dans sa vie.
Cette consommation a un fort impact sur la planète, et donc notre futur, à cause des impacts générés au moment de la production et de la fin de vie de ces appareils, et de l'épuisement des ressources naturelles auquel elle contribue. Pour les collectivités, c'est des déchets à collecter et à traiter avec les coûts associés. Et paradoxalement, de nombreux foyers n’ont pas accès à ces appareils, à fortiori de qualité, par manque de budget et/ou de place.
La mutualisation, une solution gagnant-gagnant
Mutualiser l’utilisation du petit électroménager ferait donc sens pour tous : l’utilisateur, les collectivités et la planète.
Mais pour convaincre une majorité de citoyens de renoncer à la propriété, il faut d’abord leur offrir les mêmes avantages que la propriété : proximité, disponibilité au moment du besoin, bon fonctionnement et autonomie dans l’utilisation. De plus, aujourd'hui, il ne faut pas s’attendre à ce qu’en général un collectif d’habitants soit prêt à gérer un pool d’appareils mutualisés.
A notre avis, c'est seulement en prenant en compte ces enjeux que la majorité des habitants seront prêts à renoncer à la propriété, car ils ne verront plus que les avantages du partage.
Les initiatives de partage ou de location actuelles n’offrent pas ces garanties et à notre sens, c’est pour cela qu'elles ne se démocratisent pas suffisament vite.
La solution imaginée : location via des casiers connectés
Avec LBEC, l'idée c'est de développer un service de location de petits électroménagers stockés dans des casiers connectés installés dans les halls d’entrée des immeubles. On parle d’aspirateur, de fer à repasser, d'appareil à raclette, de mixeur, d'outils de bricolage, de vidéoprojecteur, d'imprimante, etc.
Attention, ce n’est pas du partage, c’est de la location par LBEC qui en assure l’entretien. Et ce n’est pas de la livraison, les appareils sont disponibles 24h/24 7j/7 dans les casiers.
Les habitants accèdent au service à travers une interface numérique qui leur permet notamment de voir la disponibilité des appareils en live, les réserver, payer leur location et recevoir les codes pour ouvrir les casiers.
Ce service apportera à l’utilisateur les avantages de la propriété, les avantages du partage et les avantages d’un service géré par un tiers. Et c’est pour cela que nous sommes convaincus qu’il peut pousser beaucoup de personnes à basculer de la propriété vers la mutualisation.
L’ambition : réduire significativement l'empreinte de nos territoires
Le projet est ambitieux car il s’agit vraiment de contribuer à réduire significativement le flux d’appareils entrants et de déchets sortants d’un territoire tout en améliorant les taux de réparation et de recyclage ainsi que la vie de chacun.
Pour cela il s’agira d'équiper le plus grand nombre possible d’immeubles de différents types sur le dit territoire : étudiants, hlm, privés, seniors, etc.
Et nous pensons que c'est possible parce que ce concept allie l’utilité pour l’habitant, un modèle économique viable et une facilité d’essaimage.
On pourrait donc en faire le Velo en libre-service des appareils domestiques. Un service inexistant aujourd'hui, mais qui pourrait devenir la norme dans le Monde d’Après ?
Un premier prototype en place
Actuellement porté par une couveuse d'entreprise nommée Auxime, LBEC a déployé un premier prototype dans une résidence étudiante à Lyon. Nous avons choisi de commencer par les résidences étudiantes car les retours d'interviews (plus de 100) étaient très prometteurs et que la présence d'un gestionnaire facilite le déploiement. De plus, il y a une vraie utilité sociale pour cette population souvent modeste.
Les premiers résultats terrains sont prometteurs avec une quinzaine de comptes crées et une dizaine d'utilisations en deux semaines.
En cas de succès de cette phase de test, l'objectif sera de trouver les financements nécessaires à la création de l'activité en fin d'année. Nous estimons que nous devons équiper 25 résidences en 2022 et commencer à trois personnes salariées, soit un investissement initial estimé à 600k€.
Pour convaincre les investisseurs, plusieurs actions doivent être menées dans les prochains mois notamment :
* Consolider et exploiter les retours terrains.
* Communiquer sur le concept.
* Prospecter auprès des gestionnaires de résidences.
* Consolider les aspects juridiques et économiques.
* Compléter l'équipe du projet (si vous avez des idées de personnes sur Lyon possiblement intéressées, n'hésitez pas à nous le dire).
Et pour un certain nombre de ces actions, un financement est nécessaire. D'où cette campagne de crowdfunding.
Présentation du porteur du projet
Je m'appelle Yann, jeune franco-anglais de 34 ans né au Niger et ayant grandi en Afrique de l'ouest puis en Dordogne. J'ai ensuite fait mes études supérieures en écoles d'ingénieur agro et environnement à Paris. J'ai eu l'idée de LBEC en 2017 alors que je travaillais chez EDF et j'ai commencé à y travailler concrêtement il y a 18 mois suite à la liquidation de la startup lyonnaise que j'avais rejointe entre temps.
Je suis convaincu du besoin de réduire notre production et consommation de biens si nous voulons vivre de manière décente et paisible à 10 milliards d'êtres humains sur cette planète en 2050. Mais je pense qu'il est aujourd'hui trop tôt pour s'attendre à ce que la majorité d'entre nous accepte cette évolution pour de seules raisons environnementales. De plus, cela nécessitera un changement profond de système socio-économique, la stabilité du système actuel dépendant de ce processus de production/consommation de masse à travers l'emploi généré.
La mutualisation me semble donc être une bonne solution pour réduire notre pression sur l'environnement sans nécessiter de renoncer à l'utilisation. Et en réfléchissant aux secteurs pour lesquels une alternative crédible à la propriété n'existait pas encore, j'en suis venu à penser au petit électroménager.
Une première étape avant d'aller plus loin dans la sobriété dans notre utilisation de ces appareils ?
Utilisation des fonds
L'objectif de cette campagne de crowdfunding est donc de collecter les fonds qui permettront de consolider le dossier avant d'aller voir des investisseurs potentiels. En deux mots, de nous aider à prendre notre envol.
En fonction de votre contribution, les actions suivantes pourront être menées dans les prochains mois :
- Objectif 1 = 2500€ pour border le cadre juridique et économique de la mise en commun de matériels : prestation de professionnels pour offrir un cadre de prestation serein. A noter que nous disposons d'une subvention publique couvrant déjà 80% du coût de ces études, facturées environ 12 500€.
- Objectif 2 = 1500€ en plus soit 4000€ en tout pour créer la structure commerciale (probablement une SASU) et quitter le nid douillé de la couveuse Auxime pour se lancer dans l'aventure pour de bon.
- Objectif 3 = 5000€ en plus soit 9000€ en tout pour lancer une communication large, notamment par la réalisation d'une vidéo de présentation, afin de convaincre nos premiers clients, les résidences étudiantes, et les investisseurs.
Si à travers cette campagne, nous obtenons un budget supérieur à ces 9000 €, l'argent supplémentaire permettra de rémunérer Yann en attendant une éventuelle levée de fond. Cela permettra d'augmenter les chances de succès du projet en nous donnant plus de temps pour mener à bien cette phase cruciale de preuve de concept.