Description
PRESERVER LE VERGER BIO DE BALADIÉ
Fils et petit-fils de paysan du Lot-et-Garonne, je reprends un verger diversifié sur 5 hectares 100% bio (pomme, cerise, kaki, coing, prune, noix, poires, pomme et prune de variété ancienne etc…) au lieu-dit Baladié à Clermont Dessous, en Lot-et-Garonne dès 2014.
LE VERGER
En côteaux, ce lieu chargé d’histoire situé dans la valleé de la Masse, au lieu-dit Baladié à Clermont Dessous, est créé dans les années 60 par Etienne Lacombe, premier adhérent de Nature et Progrès, repris par Michèle Agostini et Philippe Peyron, 14e adhérent chez Ecocert, premier organisme de certification bio. Dès mon arrivée, j’engage une démarche plus exigeante encore en adhérant à la charte Bio Cohérence puis, en 2018, en intégrant la biodynamie dans mes pratiques.
C’est maintenant ma cinquième année sur le domaine et bientôt 1000 arbres de plantés! Petit à petit le verger est remis en état et modernisé: comme l’irrigation, palissage, etc … tout en maintenant les haies, l'organisation originelle du lieu. Pour une personne seule, sans équipement, c'est déjà bien. La rénovation d’un verger demande plusieurs années pour y arriver. Au vu de la place disponible par variétés, j'ai fait le choix de planter et d'attendre l'arrivée des mises en fruits avant d'arracher les plus anciens (cette coexistence me semble plus cohérente économiquement) et pouvoir ainsi continuer la rénovation compléte du verger dans quelques années.
MAIS VOILA...
Malheureusement les aléas climatiques des deux dernières années ont été difficiles : gel d’avril 2017 (pas de production en cerises, prunes, coings, pommes variétés anciennes, peu de kaki), puis en 2018 avec les pluies diluviennes du printemps (pas de production non plus en cerise, prune, coing...) et avec un orage de grêle mi-juillet, les récoltes sont anéanties (impact de gréle sur fruit non commercialisable sauf pour les pommes en qualité industrie pour du jus). Conséquence directe, pas de fruit = pas d'argent qui rentre (mais les factures elles, sont bien réelles), *ralentissement du projet de rénovation, voire abandon complet si pas de soutien financier (et aussi moral meme si ça ne fait pas tout). *
Heureusement les jeunes plants n'ont pas souffert, pas de pertes, pas de dégats trop impactants (quelques feuilles persés mais pas d'impact sur les jeunes troncs (mais restant sous surveillance). Pas d'impact sur le matériel dormant à l'extérieur, les bâches de protection ont bien protégé (pas de batiment sur le lieu, le permis de construire a été obtenu mais pas de financement pour le réaliser).
PRÉSERVER CE PATRIMOINE ET PÉRENNISER L’ACTIVITÉ
Votre soutien permettra que l’aventure puisse continuer , il est important de maintenir des surfaces agricoles en 100% bio afin d'éviter le retour en "conventionnel", l'abandon de terres agricoles (friche) pour d'autres lieux au profit de l'urbanisation des villes.
La vallée de la Masse et les coteaux environnants, ont été dans les années 60-80 un vivier pour l'agriculture bio. Le verger fait partie de cette histoire qui est à mon sens à préserver. Il est également question de maintenir dans la région la production de volumes de fruits bio et de contribuer à répondre à une demande de plus en plus forte par des consommateurs soucieux de leur santé et d'encourager une agriculture saine.
Pour informations les communes voisines de Port Sainte Marie et Bazens sont inscrites comme villes et villages sans pesticides et Territoires Bio Engagés.
Si nous dépassons le premier objectif de 5 000 € (qui pour rappel permettra de maintenir le projet), de nouveaux arbres pourront être plantés. Et si vraiment nous parvenons à tout exploser on pourra projeter l’achat d’un broyeur d’occasion (je ne suis pas équipé et ras le bol du rotofil !).
Derrière le verger...
Je m’appelle Thierry Ginestet, 46 ans
J’ai participé au collectif qui en 1992 a porté la création de Bio-Comminges (31), puis salarié de Grandeur Nature Toulouse (31) : deux SCOP du réseau de magasins Biocoop.
Depuis début 2006, j'accompagne les magasins du réseau Biocoop sur la région sud-ouest et en 2014 je me lance en double activité comme paysan bio autodidacte, pour continuer à faire vivre ce verger chargé d’histoire, maintenir des surfaces agricoles en 100% bio et revenir à une tradition familiale du travail de la terre.
Ce verger est adhérent à la coopérative CABSO (partenaire du réseaux Biocoop) qui commercialise toutes mes productions, et également vendues aux magasins Biocoop voisins.
Je suis adhérent au réseau Agrobio 47, regroupant les producteurs bio du Lot et Garonne, et ainsi appartenant au réseau FRAB nouvelle aquitaine.
Cet hiver j’ai fait de nombreux stages en biodynamie avec le mouvement de l'agriculture biodynamique (MABD), que je mets direct en pratique sur le verger. J'ai pris mon adhésion pro au MABD et ma demande de reconversion est en cours à Demeter (organisme certificateur), d’ici la fin de l’année ça devrait être fait.
Utilisation des fonds
Tous vos zestes, petits et grands, permettront...
1. De continuer le projet de remise en état du verger, et poursuivre la mise en place de la biodynamie dans mes pratiques agricoles. 5000€ sont nécessaires.
La famille et les amis m’ont aidé sur les premiers investissements, à ce jour remboursés.
La CABSO m’accompagne pour les investissements de rénovations comme l’achat de plans, palissage… sous forme de prêt restant à rembourser au 2/3.
Les partenaires m’accordent des paiements en plusieurs fois ou un délai plus important, qu’ils en soient ici remerciés pour leurs efforts réguliers : irrigation, matériel manuel de dynamisation pour la biodynamie, produits phyto, MSA, Ecocert etc… (mes excuses pour les oubliés).
Mais au vu des aléas climatiques des deux dernières années, je fais appel au financement participatif pour atteindre 5 000 € qui permettront de continuer cette belle histoire.