Description
Après un premier projet de collecte lancé en 2020, qui m'a permis de réunir les fonds pour donner vie à Édition minuscule, ma petite maison d'édition, je reviens avec un nouveau projet, celui d'enrichir mes collections de papeterie auto-éditée de huit nouveaux carnets.
Plusieurs mois de réflexion, de joies et de ratés, de recherches graphiques et d'essais en tous sens ont été nécessaires pour que ces carnets voient le jour, mais les voici enfin.
J'avais envie d'une collection cohérente, qui me ressemble et puisse transmettre les valeurs qui sont les miennes... Un lien fort à notre environnement naturel, à la poésie, à la couleur et à la féminité.
Envie que cette collection évoque les nuanciers qui me fascinent depuis toujours, envie de végétal, d'épure et d'histoires à raconter, envie de retourner à mes sources, avec ces personnages qui parlent des femmes, de la création et de l'importance de prendre soin de la vie, jusque dans ses formes les plus ténues.
Envie également de légèreté. Pour cela, j'ai choisi de garder le blanc chaud du papier — très légèrement grainé — et j'ai retrouvé ma boîte d'aquarelle, pour l'intensité et la transparence des couleurs, et parce que c'est si beau, ce coffret voyageur rempli de nuances à l'infini.
J'ai enfin affiné les formats en rétrécissant très légèrement la largeur d'un classique A5.
Ces carnets mesurent donc 13 x 21 cm, ils ont un dos carré collé et contiennent 64 pages blanches d'un papier très doux, idéal pour écrire ou dessiner, coller, énumérer ou noter des listes de choses à oublier...
Ils sont illustrés côté pile et côté face et sont bien sûr imprimés en France.
J'ai travaillé sur huit thèmes très simples mais qui me sont chers : Le jardin, l'écriture et le dessin, les couleurs, l'esprit du Japon, le fil, le thé synonyme de temps de pause, la lumière et la mer. L'un d'entre eux est un peu à part, puisque son illustration n'intègre pas mon habituel sceau. Ces carnets-là (sur le thème de la couture) sont donc signés à la main, un par un, à l'aide d'un petit sceau créé pour l'occasion.
Utilisation des fonds
Si je reviens vers vous aujourd'hui, avec ce nouveau projet de collecte, c'est tout d'abord parce que celle lancée en 2020 est allée au-delà de mes espérances. Je ne m'attendais pas à autant de participations et d'intérêt, et si j'ai été très sincèrement touchée par l'attention et le soutien qui m'ont été portés, j'ai aussi compris l'importance, pour moi, de cet outil qu'est le financement participatif.
Celles et ceux qui me connaissent un peu savent que mon éthique me freine parfois, notamment quand il s'agit de donner de la visibilité à mes projets artistiques et professionnels. J'ai renoncé, sans regrets, aux tentaculaires vitrines que sont les réseaux dits sociaux. Je m'agite beaucoup, du fond de mon refuge de créatrice isolée, mais obstinée, pour continuer à exister. Et heureusement, je n'ai pas encore disparu de la surface de cette terre.
Cette nouvelle campagne, je la mène donc en partie pour nourrir le bel élan qui a suivi la création d'Édition minuscule et pour ouvrir une nouvelle fenêtre sur ce projet et ce que patiemment il devient. C'est une manière de lui offrir une vitrine et de le faire exister sur un territoire un peu plus vaste.
Et puis, une structure d'édition, aussi minuscule soit-elle, doit se nourrir de nouveautés pour pouvoir exister dans le temps. Les voici cette année sous la forme de carnets. Il y a très longtemps que je rêvais de proposer ces objets de papier, contenants nomades qui sont un peu le prolongement de ce que nous sommes, de ce que nous tentons d'être et de vivre. Ils vont à contre-courant du tout numérique, peuvent nous accompagner partout et accueillent à l'ombre de leurs pages le reflet de nos vies.
Mais un carnet est plus complexe et surtout plus coûteux à élaborer que ne l'est une carte postale, et c'est une autre raison pour laquelle je me lance dans ce nouveau projet de collecte.
Mon idée n'est pas tant d'en financer l'impression, puisque celle-ci l'a été en partie grâce aux ventes de mes cartes, mais plutôt de la rentabiliser au plus vite, afin de ne pas fragiliser une comptabilité encore précaire, d'où l'idée de faire connaître ces carnets le plus largement possible en les proposant, par le biais de Zeste, en contrepartie à vos dons.
Les fonds collectés serviront également à couvrir les frais de la campagne, ainsi que ceux d'emballage et de port, puisque l'expédition est comprise dans les contreparties proposées.
Si je parviens à collecter plus que la somme attendue, cela me permettra d'envisager assez rapidement une réimpression (j'ai commencé, par prudence, par un tirage très limité), mais aussi de trouver les moyens de démarcher davantage de boutiques et de librairies à qui proposer ma papeterie.
Si j'atteins plus encore, je pourrais imaginer de nouveaux modèles et ainsi agrandir ma collection de carnets.
Et si toujours plus, j'aurai beaucoup d'envois à préparer, de petits mots à écrire, de carnets à empaqueter, mais je serai en joie ! Car cela m'offrira la possibilité d'imaginer d'autres objets poétiques à inventer, et à partager...
Édition minuscule est le nom de la toute petite maison d'édition que j'ai créée il y a deux ans. Je la fais vivre depuis mon atelier, dans lequel je réfléchis, dessine, maquette et entrepose des piles de cartons remplis de toutes ces images que je fais imprimer.
Grâce à ma première campagne de financement participatif, j'ai pu créer et distribuer ma collection de douze cartes simples, Et si la vie... Un an plus tard, celle-ci s'est enrichie de six nouveaux modèles. Elles ont rejoint l'ensemble de la petite papeterie que j'auto-édite et que je commercialise par le biais de boutiques et de librairies indépendantes (merci à mon frère, qui a joué les représentants de commerce). J'ai renoncé pour le moment à la vendre en ligne mais je la propose malgré tout par correspondance, à l'ancienne (il suffit pour cela de me contacter) et aussi en vente directe lors de mes expositions.
Je suis illustratrice, mais je travaille aussi la terre et le textile. Pour en savoir un peu plus sur mon histoire, vous pouvez me retrouver dans ma première campagne Zeste.
Chacune de vos contributions donnera lieu à une contrepartie que je vous enverrai sitôt la collecte terminée.
Les frais d'emballage et de port sont compris dans le montant des contreparties, mais si vous souhaitez venir les chercher à l'atelier et profiter d'un petit temps d'échange (et du chant des oiseaux !), c'est possible. Mon atelier est installé dans la Loire, près de Saint-Étienne. Il vous suffira pour cela de me le faire savoir par mail.
Si vous souhaitez une expédition en dehors de la France, il faudra peut-être ajouter un supplément pour les frais de port. Si tel est le cas je vous contacterai.
À partir de 100€, toutes les contreparties proposées ci-contre peuvent être remplacées par d’autres de votre choix, en fonction de leur disponibilité. Pour cela n’hésitez pas à m’en faire la demande par mail : [email protected]
Si vous souhaitez deux exemplaires d'une même contrepartie (par exemple une journée découverte à l'atelier pour deux personnes, ou deux originaux d'une même catégorie) le mieux est de choisir deux fois cette contrepartie.
Un peu plus loin / Gaëlle Boissonnard