Description
La naissance du projet
« De l’île aux papilles » , un peu comme « Il était une fois », c’est avant tout une rencontre, une idée, une envie commune…
L’histoire commence il y a quelques années, à Arzon (56), en pleine saison... dans un restaurant ! Un saisonnier rencontra une saisonnière. Depuis notre rencontre , nous rêvons, pensons, imaginons… ouvrir notre restaurant.
Notre idée prend forme au fil des années : pourquoi ne pas croiser nos connaissances et savoir-faire ?
- La cuisine pour Sébastien, la restauration, le service, faire plaisir, faire connaître…
- L’économie sociale et solidaire pour Sarah, l’économie qui tient compte des autres, de son impact, de son rôle…
De l’île aux papilles est donc née d’une envie commune : celle de faire (re)découvrir une cuisine savoureuse et entièrement faite maison, en accord avec notre vision du développement économique : plus soutenable.
Où ? Sur l'île d'Oléron
Pourquoi sur l’île d’Oléron, la lumineuse… ? Il faut d'abord répondre à cette question :
- Parce qu’on est déjà « presqu’îlien » en habitant au Croisic (44), et qu’on voulait rester sur le littoral. Histoire de continuer, chaque jour, à entendre les mouettes et respirer l’air iodé à plein poumons.
- Parce que voulant cuisiner le poisson, il fallait un port de pêche à proximité. Comme ça, on pourra vérifier que l’œil du poisson est vif et brillant et connaître ceux qui l’ont sorti de l’eau
- Parce que souhaitant travailler en circuit-court, le terroir devait être riche et diversifié. Fruits, légumes, viandes, œufs, vins, bières… et même Cola local ! Ce n’est pas les ressources qui manquent sur l’île, ni dans les environs.
- Parce que notre restaurant vise à être « 0 déchets », nous devions compter sur un territoire impliqué dans une démarche de développement durable. Les collectivités se sont engagées à transformer l’île en « territoire 0 déchets », et « à énergie positive ». Défi collectif à relever !
- Enfin, parce que Seb y garde de beaux souvenirs de vacances et pour plein d’autres raisons… qui font qu’aujourd’hui, on veut contribuer à préserver l'authenticité et la nature de ce beau bout de terre.
Mais où exactement ?
Quelques indices :
- au centre de l’île,
- dans un coin, un petit coin…
- en fait, on garde le secret… tant qu’on à pas encore les clefs du local !
Si vous nous soutenez, vous saurez tout… très bientôt.
Le restaurant De l'île aux papilles
_ …pour y déguster : _
Par exemple :
Une entrée fraîcheur, comme un tartare de grondin sur lit de tomates anciennes et pommes acidulées
Un plat généreux, comme un merlu et risotto aux légumes d’automne ou un burger et grenailles rôties
Un dessert gourmand, comme une tartelette façon sablé breton aux fruits de saison
Zoom sur l’objectif « 0 déchets »
Nous nous engagerons dans une démarche globale visant à réduire l’impact du restaurant sur notre environnement. Evidemment tout ne sera pas parfait dès le départ, nous avancerons pas à pas , avec votre soutien, mais aussi l’aide des collectivités, des producteurs, des partenaires qui souhaiteront se joindre à nous.
Comment ?
Quand le site internet sera en ligne, nous vous inviterons à consulter notre plan d’action complet. Vous pourrez d’ailleurs contribuer à l’améliorer, au fur et à mesure, avec nous.
En attendant, voici quelques pistes d’action prévues, dès le lancement, selon le principe des 3R (réduire, réutiliser, recycler) :
- Réduction de l’usage de papier (carte à l’ardoise, serviettes en tissu…)
- Utilisation de produits sans emballages, en vrac ou consignés,
- Stockage des produits dans des contenants hermétiques, pour éviter l’utilisation de film alimentaire et aluminium,
- Proposition de « gourmet bags », pour remporter le reste de l’assiette ou de la bouteille de vin,
- Contenants (cagettes, boites) rendus aux fournisseurs,
- Tri des déchets recyclables : carton, verre, papier…
- Compostage des déchets organiques,
- Récupération des restes de pain pour nourrir les animaux d’élevages voisins,
- Récolte de l’huile usagée pour être transformée en carburant.
Nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin : économies d'énergies, choix des boissons, des matières, des fournisseurs et prestataires…
Le porteur de projet
Sébastien a grandi près d’Amboise (le Château, les bords de Loire, François 1<sup>er</sup>…) entre nature et histoire. Un papa boucher-charcutier, il se dit alors « qu’il ne fera jamais ça » : un métier de bouche. Pourtant qu’est-ce qu’ils sont bons les petits plats de mamie qui cuisine les trésors de chasse de papi Morice !
Après le bac, et quelques mois de tergiversations plus tard, Seb s’assoie sur les bancs de la fac, en sociologie. Il adore, mais… pas autant que les saisons qu’il effectue au restaurant chaque été.
Alors, licence de socio en poche, il assume et continue… dans la restauration ! Serveur, chef de salle, responsable ressources humaines… puis un peu avant 30 ans, il passe « côté fourneaux » au restaurant gastronomique Le Lénigo (44 Croisic). D’apprenti à chef de partie, il évolue, il peaufine, il apprend, encore et toujours !
Le carnet de note est maintenant plein à craquer d’idées de recettes, et il n’a maintenant qu’une hâte : vous les faire goûter !
Sarah a grandi près de Laval (un vieux-château, les bords de la Mayenne, Ambroise Paré… bon OK, les références sont un peu moins connues). Pas de parent restaurateur, pas de mamie qui fait bouillir la marmite. Alors qu’est-ce qu’elle fait là ?
Aaaah…
- Elle a quand même fait plusieurs saisons comme serveuse. Elle maitrise donc le port d’assiettes. Ce qui peut être utile pour servir les clients.
- Elle est de bonne humeur et sourit, tout le temps. Ce qui peut être utile pour assurer simplement un accueil chaleureux.
- Disons surtout qu’en tant que « responsable d’évènements », gérer les choses de A à Z, c’est son truc. Et planifier, organiser, anticiper… (à ce qu’il parait) ça peut être utile pour gérer le restaurant.
Mais ce qui lui a surtout donné envie d’agir, aux côtés de Sébastien, c’est son passage professionnel dans l’association « Les Ecossolies » à Nantes. Depuis, l’économie sociale et solidaire (ESS), ça la connaît. Et elle a décidé de « faire sa part », aujourd’hui, à travers « De l’île aux papilles »…
Utilisation des fonds
Le local que nous rachetons est actuellement un restaurant. Bois, pierre, fer forgé… il est déjà chaleureux et convivial. Mais nous devons le transformer un peu à notre image pour qu’il devienne « De l’île aux papilles » !
La banque (La Nef) et nos fonds propres financent le fond de commerce, le stock, les premiers investissements, la communication, une partie de la décoration…
Grâce à votre participation , nous pourrons compléter nos investissements pour créer un restaurant avec une décoration pleine de sens et d’originalité ! Elle sera majoritairement réalisée par des artistes et artisans que nous apprécions et que nous souhaitons aussi soutenir.
Ainsi, vous soutiendrez la création ou l’achat :
- D’un luminaire étonnant créé par Nina Imagine Pour Vous
- Des coussins, des rideaux, des serviettes et des tabliers cousus à partir de tissus et vêtements de seconde main par Re-Act
- Une grande carte de l’île pour visualiser d’un coup d’œil les producteurs des environs, par un artiste peintre ou graphiste (avis aux professionnels !)
- Des plantes et des jardinières suspendues
- Une sculpture végétale par Gwenaëlle Hugot
- Des cagettes et des bocaux, pour créer quelques éléments de déco de nos mains,
- De nouveaux couverts et assiettes,
- Et enfin, le graphisme du restaurant par Noémie Durand et l’impression des porte-menus.
Auquel s’ajoute les frais de la plateforme et la matière première des contreparties, pour un objectif de collecte de 3 000€.
Si vous nous aider à dépasser ce seuil, nous investirons dans une signalétique extérieure en récup’ par Le Monde des Barons Perchés, des créations en porcelaine de Chez Moi Design ou encore de la déco de la boutique dédiée à l’upcyclingPirouette.
La société est en cours de création. Vos dons seront intégralement reversés dans l’entreprise dès qu’elle sera créée.
Les contreparties
Un grand merci à Emmanuel Ligner pour les photos !