Description
L'association Force 5 à Plougasnou (29), agréée protection de l’environnement, agit en justice depuis plus de 6 ans contre un PROJET INUTILE ET IMPOSE de centrale à cycle combiné gaz à Landivisiau dans le Finistère en Bretagne.
PRÉSENTATION DU PROJET DE CENTRALE A GAZ
Ce projet de centrale à cycle combiné gaz (CCCG) à Landivisiau consisterait en une unité de production électrique de 446 MW fonctionnant avec une énergie fossile : le gaz naturel , que la France importe en quasi- totalité.
Pour alimenter la centrale en gaz naturel, un nouveau gazoduc sur 20 km environ , relierait le site de Landivisiau à la canalisation existante dans le secteur de la commune de Saint-Urbain.
L’électricité produite par la CCCG serait ensuite transportée vers le poste de raccordement au réseau, situé à La Martyre, grâce à une ligne à très haute tension (THT) de 225 000 volts d’environ 18 km, qui serait enfouie.
Afin d’alimenter cette centrale, la construction d’un nouveau gazoduc « Bretagne Sud » de 111 km serait également nécessaire, entre Pleyben dans le Finistère et Plumergat dans le Morbihan.
Le gazoduc de 20 km et la ligne à très haute tension traverseraient la vallée de L’Elorn, vallée classée zone NATURA 2000 pour sa biodiversité.
LA CENTRALE A CYCLE COMBINE GAZ : UN PROJET DANGEREUX
Le site de cette centrale se trouverait dans la zone artisanale de la commune, à un peu plus d’un kilomètre à vol d’oiseau du centre-ville. Près de 10 000 habitants vivent à Landivisiau. A proximité immédiate existent 3 écoles primaires regroupant 1 200 enfants, un complexe sportif, des entreprises où travaillent environ un millier d’employés, et en particulier un établissement à 350 mètres accueillant des personnes à santé fragilisée.
Cette centrale d’une puissance active de 422 MW fonctionnant au gaz naturel pour un rendement de 54% serait susceptible de produire de l’électricité entre 3 000 heures et 8 000 heures /an, en rejetant dans l'atmosphère 1,5 million de tonnes de CO2 par an et en consommant 90 000 m³ de gaz/heure soit 720 millions de m³ pour 10 mois de fonctionnement sur la base de 8 000 heures. Les vapeurs d’eau émises seraient chargées de particules fines (PM10 et PM2,5) et notamment des polluants suivants : oxydes d’azote, monoxyde de carbone, Oxyde de soufre...
Le projet est en totale contradiction avec l'objectif de la COP 21 qui vise à réduire les émissions de CO2 pour limiter la hausse de la température sur le globe à 2°.
LA CENTRALE A CYCLE COMBINE GAZ : UN PROJET INUTILE
Ce projet est porté par l’Etat et la région Bretagne, soutenus par les chambres de commerce et d’industrie. Tous les partisans du projet répètent pour effrayer les populations « pics de consommation, risque de black-out, risque de coupures de courant durant les périodes très froides »
Or, le Finistère a toujours échappé à ces divers risques. Comme les associations ne cessent de le répéter : s’il y a problème, ce n’est pas de production, mais bien de réseau.
Cette CCCG a été présentée au départ comme le meilleur outil de production d’électricité permettant de faire face aux pics de consommation durant les périodes très froides en hiver. Puis de centrale d’appoint, elle est rapidement passée à une centrale de semi-base, c’est-à-dire fonctionnant entre 3 500 et 6 000 heures. Dans l’étude d’impact, sa durée de fonctionnement a même été majorée jusqu’à 8 000 heures par an.
Ce projet, attribué en 2012 par l’Etat au consortium Direct Energie / Siemens, serait repris par le pétrolier TOTAL, un des plus grands pollueurs de la planète et responsable de plusieurs désastres écologiques : marée noire avec l’Erika, destruction de forêts primaires pour production d'huile de palme, gaz de schiste, sables bitumineux, etc.
En effet récemment, le pétrolier TOTAL a annoncé son intention d’acquérir la société Direct Energie qui accumule de lourdes pertes depuis sa création en 2003 et dont les actionnaires veulent « jeter l’éponge ».
Au final, ce projet constituerait un sérieux obstacle au développement des énergies renouvelables, qui à l’heure du dérèglement climatique, sont plus respectueuses de l’environnement.
LA CENTRALE A CYCLE COMBINE GAZ : UN PROJET IMPOSE
Ce projet d'Etat initié, lors de la signature le 14/12/2010 du Pacte Electrique Breton (PEB) par Jean Yves Le Drian alors Président du Conseil Régional de Bretagne, sans que le Conseil Economique et Social Environnemental Régional (CESER) ait pu émettre au préalable un avis. L’annonce officielle de ce projet d’implantation à Landivisiau a été faite le 29 février 2012, en privant les citoyens de toute information et de tout débat public contradictoire.
Ce débat réclamé auprès de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a été refusé au motif que le projet n’atteignait pas le seuil financier requis. La démocratie la plus élémentaire a été une nouvelle fois bafouée par un saucissonnage artificiel des coûts cumulés de la centrale et de ses raccordements gazier et électrique.
Peu avant l'enquête publique, l'Etat français a même fait du zèle pour sauver cette centrale controversée par l'intermédiaire du Préfet de la Région Bretagne Patrick Strzoda qui a demandé au président du Directoire de Réseau de Transport d'Electricité (RTE) de suspendre les études de faisabilité sur le projet d'interconexion électrique sous-marine avec l'Irlande afin de ne pas déranger le déroulement de l'enquête publique : "le calendrier de ce projet pose un réel problème d'opportunité pour les raisons suivantes : le lancement de telles études à l’été risque d’être perçu comme un mauvais signal pour l’avenir de la centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau, dont l’enquête publique serait concomitante ; l’apport de cette interconnexion figurait d’ailleurs parmi les arguments du collectif Gaspare dans son scénario électrique alternatif breton pour contester le besoin de centrale ».
QUELLE SOLUTION AVONS NOUS ?
Face à ce déni de démocratie, et pour faire annuler ce projet dangereux, inutile et imposé, les citoyens ont pour seule alternative de saisir les tribunaux. 3 ans de travaux étaient nécessaires à la mise en service de la centrale prévue à l’automne 2016. Celle-ci n’a pas eu lieu, à cause de la détermination des opposants.
En effet, à l'heure d'aujourd'hui aucun coup de pioche n'a encore été donné, alors que toutes les autorisations ont été accordées à l'opérateur, que la commission européenne a donné son feu vert à l’Etat Français pour l’attribution à Direct Energie/Siemens d’une aide publique de 50 millions d’euros par an et pendant 20 ans. Cette prime serait prélevée sur la CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité), une taxe « fourre-tout », que la plupart des consommateurs paient en s’acquittant de leurs factures d’électricité.
Alors, nous comptons sur vous, car ENSEMBLE NOUS ALLONS CONTRECARRER CE PROJET !
Nos soutiens
- Le Collectif GASPARE (Garantir l’Avenir Solidaire Par l’Autonomie Régionale Energétique) regroupant
- des associations : AAPPMA Élorn, Abers Nature, AE2D, Brennilis doit dire non à la centrale, Bretagne Vivante (section Rade de Brest), Briec doit dire non à la centrale, Cohérence, Comité de vigilance pour la qualité de l'environnement de Brest Métropole, Commana dit non à la centrale, Cyber@cteurs, Démocratie écologie solidarité, Dynamique d’Avenir, Le Groupement des Agriculteurs Biologiques du Finistère (GAB29), Guiclan doit dire non à la centrale, Guipavas doit dire non à la centrale, Kan an Dour, La Gauche bretonne, Locmélar / Saint-Sauveur / Sizun disent non à la centrale, MAB 29, Saint-Divy doit dire non à la centrale, Saint-Thonan doit dire non à la centrale, S-Eau-S, Sortir du nucléaire Cornouaille, Syndicat SIMPLES, Vivre dans les Monts d’Arrée, Sud-Solidaires 29
- Yannick Jadot : député européen Europe Ecologie Les Verts pour la Circonscription Ouest
- Des formations politiques : EELV, Ensemble !, MRV Landerneau, NPA, OUI à la Bretagne, PG 29, UDB.
- Et le soutien d’Écologie sans Frontière.
- La Confédération Logement Cadre de Vie Finistère (CLCV du Finistère)
Pour suivre "Force 5" et "Landivisiau doit Dire Non à la Centrale", retrouvez-nous sur :
FORCE 5 : http://www.force5association.fr/
NON A LA CENTRALE LANDIVISIAU : http://www.nonalacentrale-landivisiau.fr/ et https://www.facebook.com/LDDNLC/ ou http://www.nonalacentrale.fr/
S-EAU-S : http://seaus.free.fr/
La FORCE 5
Je m'appelle Catherine Kerautret, je suis née à Landivisiau dans le Finistère, et j'habite à 3 kilomètres du site qui devrait accueillir la future centrale à Cycle Combiné Gaz.
Depuis longtemps, je suis consciente de la destruction de notre environnement qui est menacé aujourd’hui plus que jamais : réchauffement climatique, acidification des océans, pollution de l’air que nous respirons, disparition de la biodiversité etc…
Aussi, dès l'annonce de ce projet à Landivisiau en 2012, j'ai intégré sans hésiter l'association locale d'opposants à ce projet "Landivisiau Doit dire Non à la Centrale" en cours de constitution. Avec les membres de l'association, j'ai participé aux diverses actions menées pour l’annulation de ce projet inutile et imposé appartenant à une époque révolue.
Depuis 2017, je suis membre du Conseil d'Administration de l'association Force 5, association agréée protection de l'environnement qui porte les recours juridiques.
Je lutte contre ce projet inutile et imposé, car la Bretagne n'est pas plus exposée que les autres régions françaises aux coupures d’électricité.
L’énergie n’étant pas une marchandise comme une autre, le choix énergétique doit être l’affaire de toutes et de tous et non uniquement l’affaire des spéculateurs et des hautes sphères de l’Etat. Ce n'est pas en important une énergie fossile (gaz naturel) pour produire de l’électricité que la Bretagne deviendra autonome énergétiquement.
Il serait plus judicieux de développer le réel potentiel en énergies renouvelables de la Bretagne créatrices d’emplois non délocalisables par les énergies marines (courants et marées), l’éolien marin et terrestre, la biomasse, etc.
Utilisation des fonds
L'association Force 5 soutient l'association locale d’opposants "Landivisiau Doit Dire Non à la Centrale" en estant en justice pour faire annuler ce projet archaïque.
Elles ne peuvent agir que grâce à l’aide apportée par leurs adhérents, par le biais de cotisations, de dons et d’actions sur le terrain (vide-greniers, Fest-Noz (Fête de nuit musicale et danse), organisation de marches citoyennes, randonnées, participation au Tour Alternatiba). Elles anticipent en permanence, car la lutte juridique est longue et coûteuse.
Aujourd'hui elles ont besoin de votre soutien pour mener à bien cette lutte juridique et obtenir l’annulation de ce projet, car « seules sont perdues d’avance les batailles qu’on ne mène pas ».
Vos dons serviront à régler les honoraires des avocats, Maître Alexandre Faro (avocat au barreau de Paris, défenseur entre autres de l’association Greenpeace) et Maître Denis Garreau (avocat au Conseil d’Etat) :
- Contre l’arrêté du 10/01/2013 du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie autorisant le consortium Direct Energie / Siemens à exploiter une installation de production d’électricité à Landivisiau ;
- Contre l’arrêté du 20/04/2015 des préfets du Morbihan et du Finistère portant déclaration d’utilité publique des travaux de construction et d’exploitation du gazoduc « Bretagne Sud » (111 km) entre Pleyben (29) et Plumergat (56) ;
- Contre l’arrêté du 06/05/2015 du préfet du Finistère autorisant la Compagnie Electrique de Bretagne à créer et exploiter une installation de production d’électricité par cycle combiné gaz dans la zone d’activités du Vern à Landivisiau (Installation classée Protection de l’Environnement ou I.C.P.E.) ;
Et à financer les expertises à opposer à celles réalisées par le porteur du projet (Direct Energie), tant sur la qualité de l'air (études qui seront menées sur plusieurs périodes de l’année) que sur l'impact visuel (Etude Grand Paysage). Ces expertises viendront renforcer les arguments développés pour son recours juridique ICPE.
Chaque €uro collecté participera à nos actions en justice pour lutter contre ce projet.
Nous vous remercions d'avance pour votre participation !
Merci également de relayer cette campagne de dons autour de vous (familles, amis, collègues de travail, réseaux sociaux Facebook, twitter, blogs...).
AVANTAGE FISCAL :
Un reçu fiscal vous sera délivré. Votre don, en application de l’article 200 du code général des impôts, ouvrira droit à une réduction d'impôt sur le revenu égale à 66 % de son montant, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
Par exemple : votre don de 10 € vous coûtera réellement 3.40 € ou votre don de 50 € vous coûtera réellement 17 €.