Description
Aidez-nous à engager nos jeunes dans ce projet pédagogique de création d’une prairie fleurie !
Qui sommes-nous ?
L’institut national de jeunes sourds de Bordeaux est le premier établissement éducatif pour sourds dans le monde, créé en 1793. Cette école est un héritage de l’œuvre de l’abbé de l’Épée, qui fut précurseur à regrouper des jeunes sourds pour parfaire leur éducation.
L’institut accueille et accompagne chaque année, sur les départements de la Gironde et du Lot-et-Garonne, environ 170 jeunes sourds de 3 à 20 ans sur leur parcours scolaire. Nous sommes installés depuis 1958 sur le site du château Laburthe à Gradignan (33), sur un parc arboré de plus de 9 ha.
Présentation du projet
Nous souhaitons créer des prairies fleuries au sein du parc de l'institut, pour favoriser la biodiversité et y intégrer les jeunes accompagnés. Les surfaces sur lesquelles s’étendront les prairies fleuries sont celles-ci :
- Concernant la prairie fleurie « Rues Villemin/Canéjan », nous aimerions qu’elle s’étende le long du grillage et fasse 5 mètres de large, afin qu’elle soit visible par les passants de l’autre côté. Au total sa superficie sera de 600m².
- Concernant la prairie fleurie « Parking », nous aimerions qu’elle sépare le parking de la zone de travail des espaces verts et fasse 7 mètres de large, elle sera visible par les passants de la rue Villemin. Au total sa superficie sera de 300m².
- Concernant la prairie fleurie « Espace internat », nous aimerions qu’elle s’étende le long du chemin de ronde du veilleur et fasse 5 mètres de large, elle sera visible par les passants de la rue de Canéjan. Au total sa superficie sera de 300m².
- Concernant la prairie fleurie « Entrée principale », nous aimerions qu’elle s’étende le long de l’allée centrale, elle sera visible par les passants de l’avenue du Général de Gaulle. Au total sa superficie sera de 600m².
Pourquoi ?
L’enjeu écologique : au-delà de la réduction des émissions de gaz de la tondeuse autoportée, nous voulons améliorer nos zones refuge pour les papillons, abeilles et autres auxiliaires en ajoutant des prairies fleuries.
L’importance sociale : pour certains jeunes que nous accompagnons, nous travaillons par projets, et mettons l’accent sur leur formation, leur orientation et leur insertion dans le monde du travail. Toutes les opportunités sont exploitées de leur faire découvrir un métier, de manière à susciter chez eux de l’intérêt ou une vocation. C’est pourquoi nous souhaitons conduire avec eux et pour eux ce projet de prairie fleurie.
La création de cette prairie fleurie sera utilisée comme support pédagogique par nos professeurs pour des cours de sensibilisation à l’écologie et à la biodiversité. Lou et Cédric, nos jardiniers, mais aussi Éloïse, associeront les jeunes et leurs professeurs au moment du travail du sol et du semis.
Quand ?
Une floraison printanière est retenue : les jeunes sont plus présents au printemps qu’en été. Pour autant, il nous faut commencer à travailler le terrain dès septembre 2023.
Quoi semer ?
Des plantes vivaces, davantage pérennes. Nous choisirons des graines indigènes, pour une apparence plus naturelle. Elles sont aussi plus intéressantes pour la biodiversité.
Nous ferons attention à sélectionner un mélange qui se plaît dans un sol lourd.
Les étapes du projet
La préparation du sol est une étape clef dans la réalisation de ce projet. Elle s’effectue en deux temps. Il faudra d’abord intervenir avec un motoculteur afin de retourner la terre (pas trop en profondeur pour ne pas perturber la vie du sol) et éliminer le couvert végétal. On pourra revenir pour une seconde intervention quelques jours plus tard (très proche du jour du semis), afin de griffer le sol, et retirer les adventices (herbes non désirées) à la main. Cette première étape pourra se dérouler à la fin de l’été, jusqu’à fin septembre 2023.
2. Le semis
Un semis à la volée pourra s’effectuer une fois la préparation du terrain terminée. Pour semer, il conviendra de respecter la densité préconisée du mélange de graines par mètre carré. Il faudra multiplier ce chiffre par 1 800, puisque la somme de nos parcelles est de 1 800m². Ensuite, nous pourrons mélanger le volume de graines à trois fois le volume équivalent de sable, cela permet de répartir plus facilement les graines sur la surface désirée.
3. Griffage, tassage, arrosage
Ensuite, nous devrons griffer très légèrement, puis tasser avec un rouleau ou à la pelle afin que les graines soient en contact avec la terre. Enfin, un arrosage en pluie fine est nécessaire, sauf si des pluies sont à prévoir dans les jours qui suivent.
Pourquoi demander de l’aide ?
Nous faisons appel à vous pour éviter de toujours utiliser les fonds publics pour nos projets, par manque aussi de budget alloué par l’État.
C’est également une façon de faire connaître les activités de l’Institut, dans un esprit d’ouverture extérieure dont nos jeunes ont besoin. Ils seront invités à suivre l’évolution de la cagnotte.
Les moyens nécessaires :
✔ Nous disposons déjà du petit matériel nécessaire (râteaux et griffes notamment).
- En revanche, nous devons louer un motoculteur quelques jours pour effectuer le travail de la terre. Voici une fourchette de prix : entre 48 et 72€ TTC/jour. Quatre journées seront nécessaires pour ce projet.
- Nous aurons également besoin de sable pour mélanger les graines et les répartir plus facilement. On conseille de mélanger les graines dans 3 fois leur volume de sable, soit 15kg de sable (35€ tout au plus).
- Nous devons également nous fournir en graines. Nous avons consulté plusieurs entreprises pour être conseillés sur le choix de nos graines, de leur provenance, et faire en sorte qu’elles soient adaptées à notre terrain et à nos besoins. Nous avons choisi le « miellée vivace » car il contient deux mélanges et plus de vivaces. Il faudra compter 1 100€ TTC pour les graines.
Au total, nous avons besoin de collecter 1 423€. En comptant les frais de la campagne (plateforme et contreparties), notre besoin objectif est d'atteindre 1728€.
Avantage fiscal
La participation au financement participatif de l'INJS ouvre droit à réduction fiscale de 66% de votre don dans la limite de 20% du revenu imposable. Les reçus fiscaux vous seront envoyés à la fin de la campagne.