Description
Note au lecteur pour une compréhension optimale du texte : BOTCH (de l'occitan) signifie fou.(Ex. : Du pastis le matin, t'es botch ou quoi ?!)
Botch Cargo Bikes est né il y a deux ans avec une idée simple en tête : proposer un vélo cargo abordable, responsable et beau. Le projet vise à devenir désormais 100% local et a besoin de vous pour y parvenir.
Nous avons dépassé les 100% de notre objectif en moins de deux semaines ! C’est BOTCHISSIME ! Un grand merci à tous les contributeurs, ambassadeurs auto-proclamés, proches et Botchs au sens le plus général du terme.
Et maintenant ? Notre ambition ne s’arrête pas au prototype et chaque euro supplémentaire nous permettra de passer à la vitesse supérieure en nous lançant dans la fabrication de 5 à 15 vélos cargos supplémentaires, ainsi qu’à nous équiper en outillage pour gagner davantage en indépendance (pour percer, débiter, poncer, sabler…) Merci d'avance !
Aujourd'hui : 50% toulousain, 50% italien
L'aventure commence en 2021, à Toulouse. La Covid n’y est pour rien. Le Covid non plus d’ailleurs. Nous étions convaincus de l’utilité sociale du vélo cargo bien avant que les confinements successifs déconfinent nos arrière-trains et leur rendent leur liberté bien méritée sur une selle à l’air presque libre.
En partenariat avec les camarades italiens d’Officine Recycle, nous avons mis en place un processus de fabrication aussi simple que notre idée de base.
Nous récupérons d’anciens vélos que nous assemblons avec des plateformes cargo avant fabriquées en amont, à la main italienne (par Officine).
Ce processus de sur-cyclage, soit le fait de réemployer un ancien objet en lui ajoutant une plus-value pour sa nouvelle vie, nous permet de fabriquer localement et rapidement des vélos cargos sur-mesure tout en recyclant, principalement, des vieux VTTs en acier dont l’utilité socio-sportive s’est écroulée en même temps que le bug de l’an 2000.
Il nous permet aussi de proposer aux intéressés de construire eux-mêmes leur cargo à partir de leurs vieux vélos à nos côtés, au cours d'un atelier DIY de deux jours. Un point, qui nous tient particulièrement à coeur afin de redonner du sens à l'objet.
Aujourd’hui, après deux années d’activités et quelque 40 vélos cargos fabriqués, notre volonté est de rapatrier en Occitanie toute la production en internalisant la fabrication complète de la plateforme cargo avant.
En ce sens, nous sommes persuadés de pouvoir poursuivre notre idée originale et participer, en douceur (super important), à une réelle transition vers une mobilité moins dépendante de la voiture personnelle et du fourgon professionnel.
Il faut être un peu botch pour vouloir produire des vélos cargos sur-cyclés en France, face à l'afflux de congénères asiatiques, et il faut l’être d’autant plus pour le faire sans enfreindre ses valeurs.
Nous avons monté ce projet et fabriqué ces vélos à la force de nos mains et à la rage de nos idées. Sans appui financier externe. Le cœur libre et la conviction qu’on peut fabriquer autrement et entreprendre librement.
Aujourd'hui, nous souhaitons vous proposer de faire une partie du chemin avec nous en nous aidant à financer ce premier prototype et écrire une nouvelle page de notre histoire. Au nom de l’indépendance et du besoin de fabriquer autrement, localement, responsablement.
Demain : 100% toulousain
Notre nouveau vélo cargo est toujours aussi botch et toujours en acier (de préférence sourcé en France) car nous apprécions la capacité de ce matériau à être facilement travaillé, réparé et recyclé.
Le saviez-vous ? La fabrication d’un vélo urbain abordable avec un cadre en acier pesant entre 17 et 20 kilogrammes génère 96 kilogrammes de CO2 en termes d’empreinte environnementale contre 200-300 kg d'équivalent CO2 pour un cadre aluminium, le matériau le plus utilisé dans l’industrie du vélo. De plus, chaque kilo d’acier produit dans l’industrie a un impact de 1,9 kg de CO2 contre 18 kg pour l’aluminium.
Il a été pensé et conçu à partir de retours clients, particuliers et professionels, des besoins environnants, urbains comme ruraux, des savoir-faire métallurgiques locaux et sur des critères de fabrication, réparation et recyclage cohérents afin de limiter son impact négatif sur l'environnement.
Il est toujours sur-mesure et peut s’adapter à des pilotes d’1m50 comme de 2m04 sans surcoût car les tailles uniques sont aussi uniques que les personnes qui les définissent (on vous a dit qu'on était un peu botch sur les bords).
Il est toujours fabriqué à la main et soudé au TIG. Pour plus de durabilité, solidité et au nom du respect de la chaudronnerie française.
Il ne jouit d’aucun enfermement propriétaire et peut être réparé par tout vélociste.
Il demeure sur-cyclé et léger.
Il peut être électrique ou non avec le moteur Virvolt, assemblé en France.
Il est monté avec des composants de qualité qui ne vous ruineront pas à l'entretien.
Il intègre des options et accessoires répondant à une ribambelle d'utilisations.
Il peut être rouge, jaune, bleu, vert ou violet. Comme vous voulez.
Il vous rappelle un vélo. Parce qu’il en est encore un.
Ils sont botchs de leur cargo
- Maëva
J'adore mon vélo, il est génial et j'en suis très satisfaite. Il est super pour la route, j'en suis vraiment contente. Aucun regret d'être passée au vélo cargo ! Mon chien Pirate l'adore aussi, il ne laisse personne s'en approcher !
- Rémi
Me voilà l'heureux propriétaire de ce vélo unique. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que derrière cette histoire magnifique de la Team Botch, un avion de chasse est né ! Un vrai concept pour les courses en ville comme à la campagne, sportif et confortable. Equipé avec goût, des composants d'une précision redoutable, doté d'un comportement vif et agile... Le premier essai, pour le boulot au départ, a été le bon ! j'ai littéralement flashé dessus... Depuis, il file comme le vent, traverse Toulouse du Nord au Sud tous les jours et remplace une voiture aussi aisément qu'il donne la banane à chaque fois qu'on monte dessus. Même les enfants, une fois sur le plateau avant, en redemandent !
Le vieil Orbea rouge qu'il était a eu droit à une seconde jeunesse pour perpétuer sa belle histoire et porter haut les couleurs d'un savoir faire unique. Merci messieurs pour ce bel hommage, et comptez sur moi pour que jamais il ne retourne au garage !
- Matthieu
Notre cargo on s'en sert tous les jours et pas seulement avec les enfants. Hyper pratique pour transporter courses et matériel de sport, c'est un atout en termes de gain de temps, d'organisation et de condition physique 😀. Nos enfants l'adorent et il n'est pas rare que leurs copains grimpent dedans. On ne compte plus les kilomètres parcourus été comme hiver, de l'école à la maison en passant par chez la nounou et les amis, il n'a pas le temps de dormir. Nous avons installé dans la caisse de gros coussins pour un max de confort. Impossible de l'emmener en vacances, alors (à leur demande) on le prête à des amis qui adoptent la vie en cargo le temps de quelques jours/semaines !
Qu'allez vous nous aider concrètement à faire ?
Les fonds collectés serviront, a minima, à prototyper notre nouveau modèle et a maxima, à financer la première micro-série de dix unités.
Travailler en local a un coût. Le développement, la conception, l’achat de matières premières, la production, l’amélioration, la normalisation sont des étapes très onéreuses dans un projet d’industrialisation (n’ayez pas peur de ce mot).
Dans une optique de transparence très chère à nos yeux, nous souhaitons vous exposer les grandes lignes de dépenses que vous pourrez nous aider à financer et qui justifient la somme que nous nous sommes fixée en objectif de cette campagne.
Matières premières : 2 500 euros ✔
Nous procédons à l'achat de la matière première (acier, en somme, sans vouloir vous bassiner avec des GT500, S355 ou 25CrMo4) qui nous permettra de réaliser l'ensemble de notre prototype, qui comprend la partie cargo avant, la fourche, la bielle de direction, la béquille, la colonne de direction, les gabarits....
Proto #1 : 5 500 euros ✔
Nous réalisons le prototype, travaillons la matière, soudons, grugeons, soudons, transpirons, montons, galérons, roulons. Ce palier doit nous permettre d'avoir un modèle roulant qu'on va tester comme des botchs afin de valider nos hypothèses et choix de conception.
Proto #2 : 10 000 euros ✔
Nous retravaillons le modèle et sortons une nouvelle version quasi définitive du vélo. Les hypothèses ont été validées ou rejetées. Le vélo roule. On est fixés. Nous faisons valider la construction par des organismes de contrôle.
Première série : 15 000 euros ✔
Nous finançons une première série de 5 vélos cargos.
Machines-outils : 20 000 euros
Achat de machines-outils afin d’internaliser davantage encore la fabrication.
Plus de 20 000 euros
Nous nous lançons dans la fabrication d’une petite série de 10 vélos cargos supplémentaires.
Les Botchs
Démarrée par Thomas et Jean puis rattrapée par Alexis, Botch Cargo Bikes est avant tout une aventure humaine, engagée et botch. Trois adjectifs derrière lesquels se trouvent trois Botchs aux parcours aussi différents que les profils à qui s'adressent nos vélos.
Issu d’une lignée de travailleurs du métal, Jean s’est forgé une solide expérience dans la chaudronnerie tout au long de sa carrière - de l’industrie à l’art - avant de vouloir s’attaquer à la fabrication de vélos. À ses heures non perdues, il prépare des formations pour rendre accessible le travail du métal et relance la formation de cadreurs. Il est la conscience technique de Botch.
Ingénieur en mécanique, mécanicien ingénieurique, Alexis sait que la conception et l'ingénierie peuvent créer mais aussi détruire. Avec Botch Cargo Bikes, il a décidé de créer et d'oeuvrer pour un monde plus responsable. Son combat. Parmi d'autres. Le nouveau cargo naîtra entre ses doigts. On l'appelait "Botch" en école d'ingé. Comme quoi, les études ont du bon.
Musicien de passion, traducteur de formation et constructeur de vélos de reconversion. A connu le vélo cargo en tant que livreur il y a 14 ans à Bruxelles. En 2018, face aux prix élevés et à l’offre du marché très pauvre, il décide d’en construire un à partir de récupération. Il connaît très peu à l’époque et apprend les métiers de cadreur et mécanicien cycles avant de lancer le projet Botch Cargo Bikes en 2021.
Ils nous soutiennent
Spéciale dédicace
A vous qui nous avez fait confiance ou qui comptez le faire. Chaque partage, don, discussion, message a son importance. Nous vous en remercions déjà d'avance et avons hâte de vous partager le fruit de notre travail.