Description
La SuperOrga, une coop' de diplômé.e.s d'art
La SuperOrga est une coopérative de 5 étudiant.e.s et diplômé.e.s des Beaux-Arts de Valence. Passionné·e·s par la performance, la pratiquant nous-même, nous créons un festival permettant sa diffusion.
Motivé.e.s et pas à notre premier coup :
Adrien : Plasticien, musicien et performeur, il co-organise des soirées pour une assoc lgbtq+, et participe à la création du Mur du son : 24h de performances sonores diffusées par radio d’ici.
Aziliz : Plasticienne et performeuse, elle a organisé des projections de films d’artistes et documentaires ainsi que des fêtes avec les assocs lgbtq+ de Valence avec Adrien.
Tangui : Plasticien et performeur, Tangui a co-organisé le festival de réouverture du lieu culturel Pancafé ainsi qu'une exposition autofinancée avec des élèves de Nantes.
Enaëlle : Plasticienne et poètesse, elle coordonne un atelier autogéré autour de l’écriture et de la parole, elle bénévole chaque année à Jazz à Vienne et à la Fête du Livre de Bron.
Caroline : Peintre et performeuse, Caroline est investie dans un projet de récupérathèque pour les étudiant.e.s, elle est aussi la trésorière de l’association des Beaux-Arts de Valence.
Prisme est une coopérative d’activités et d’entrepreneuriat dont le siège social se trouve à Montélimar. Prisme finance une partie de nos résidences de travail, une photographe et une coordinatrice de projets culturels qui en sont membres nous suivent et nous conseillent. D’autres entrepreneureuses interviennent ponctuellement pour nous donner les clefs dont nous avons besoin.
10 artistes dans les rues de Montélimar
Les 16, 17 et 18 septembre 2022, dix artistes jeunes et confirmé.e.s, performeront dans les rues et fontaines de Montélimar ainsi que sur les berges du Roubion, la rivière qui traverse la ville.
Le festival durera une soirée et deux jours et il se déroulera entièrement à l’extérieur. Il ouvrira le vendredi soir avec une performance karaoké à bord du petit train puis à pied dans la ville, le samedi en centre ville, le dimanche bucolique sur les berges. Les deux jours, les performances se succéderont les unes après les autres avec des temps de marche entre chaque lieu le samedi et de pause le dimanche, il se clôturera en fin d’après-midi. Les interventions ne se chevaucheront pas à l’exception, s’il y en a, de performances très longues.
La ville idéale
Prisme étant basée à Montélimar, c'est là-bas que les échanges se sont faits, notre petit groupe a alors découvert la multitude de fontaines dont regorge la ville, c'est ce qui nous a inspiré notre thème :
Montélimar est aussi un choix stratégique : un événement de ce type est inédit, le centre-ville, quartier prioritaire où se déroulera la majeure partie du festival est friand de ce type d'initiatives et les berges du Roubion n'attendent que d'être exploitées. Nous souhaitons nous imposer dans la dynamique culturelle qui resurgit : le grand théâtre a rouvert ses portes au déconfinement après 10 ans de travaux et nous inaugurerons le festival sur son parvis, là où trône la fontaine dont la silhouette est notre logo !
2 objectifs
1
Promouvoir l'art de
la performance
2
Revendiquer la juste
rémunération des artistes
Un projet qui découle des confinements, des artistes qui s'activent
En avril 2019, 12 élèves des Beaux-Arts de Valence se rendent performer au festival Excentricités à Besançon, iels reviennent plein d’idées. Un an plus tard Excentricités est annulé à cause des mesures sanitaires, de notre côté, en virtuel on discute, on performe. En visio c’est pas pareil mais c’est mieux que rien, on se dit que ça serait mieux en vrai, on se dit qu’on pourrait peut-être y aller carrément : le confinement est mis à profit.
On se dé-confine, on fait des trucs, on performe en vrai ou en faux, on change de classe, on change d’école, on passe des diplômes, on les obtient, on déménage aussi parfois, et parfois c'est la fin des études.. Il y a une nouvelle rentrée. Donc on garde contact, on continue, on se refait confiner, encore des visios et au travers des écrans on se regarde dans les yeux, c’est pas possible il faut tenter !
On rencontre Prisme en 2021, on lui montre ce qu’on sait faire et elle est épatée, elle croit en nous !
Il faut dire que ce jour là il pleuvait et il faisait 10°C et on s’est mouillés.
Du coup faut choisir, c’est du sérieux ça rigole pas, ça va être question d’argent, de motivation, d’assiduité et de plein d’autres choses qui font un peu peur. Ca va durer un an, ou plus ! Du coup on se dégonfle pas, et 5 personnes se lancent pour de bon : ce sont Adrien, Aziliz, Caroline, Enaëlle et Tangui, qui ne se connaissent pas toustes encore très bien mais savent que ça va arriver, il y aura un festival et il sera à Montélimar.
Donner pour rendre possible, donner pour militer
Tout cela coûte relativement cher : 12 500 € exactement
Jusqu'à présent, grâce à :
- Une prestation d'Adrien Caroline et Énaëlle (200 €) au sein d'une exposition à Lux Scène Nationale de Valence,
- Une subvention de la CAF (2000 €),
- Une aide exeptionnelle de la Mairie de Montélimar (3500 €),
Nous avons réuni 5700 €.
Il nous manque donc 7391 €
Avec cet argent, on paye notre assurance et la contribution mensuelle à Prisme : 920 €,
On loge et nourrit 50 personnes sur une semaine : 750 € et 4000 €,
On communique la tenue de l'événement : 800 €,
On défraye les artistes qui viennent de toute la France : 1630 €,
Et surtout, on les rémunère : 4400 €.
Avec un budget de 12 000 euros, c'est près d'un tiers qui est consacré à payer les 10 artistes et la graphiste (ce qui revient seulement à 250 € brut/200 € net chacun.e.)
La juste rémunération est un point d’honneur, nous même artistes, travaillons trop souvent gratuitement en échange d'une prétendue visibilité. Depuis quelques années, et particulièrement grâce au mouvement ART EN GRÈVE dans toute la France avant le confinement, cette revendication émerge de plus en plus :
NOUS, ARTISTES, NOUS SOMMES DES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS AUSSI
Pour ces raisons, participer à cette cagnotte et la partager est aussi un acte militant, pour que la rémunération des artistes devienne une habitude et que cesse la précarisation de celles et ceux qui divertissent.
Un.e artiste payé.e, c'est un.e artiste qui crée. Après les confinements successifs, nous mesurons l'importance de la culture dans nos vies et dans la société, aidez nous à la faire perdurer !
Nous souhaitons avoir une portée nationale et toucher les étudiant.e.s des écoles d’arts de France, nous seront sensibles à leurs retours ainsi qu'à celui du public en général, particulièrement les Montilien.ne.s.La bonne réception du festival par les habitant.e.s de la ville est primordiale, cela confortera la légitimité du festival dans cette ville ainsi que le soutien de la municipalité pour la seconde édition. Nous espérons en effet que ce projet puisse se pérénniser et soit transmis à une équipe d’étudiant.es motivé.e.s !
Nous procédons par paliers :
1er objectif : 2600 € ✔
Le festival peut se faire ! Quelle joie ! Si l'objectif est dépassé, cela nous permettra de rémunérer les artistes !
2nd objectif : 2400 € de plus
Les artistes sont rémunéré.e.s ! C'est fort pour une première édition ! Si l'objectif est dépassé, cela nous permettra de le faire correctement !
3e objectif : 2400 € de plus
Les artistes sont rémunéré.e.s au prix que nous avons fixé ! C'est fantastique !
À toutes celles et ceux qui nous soutiendrons nous disons un grand MERCI !
Pour nous soutenir il y plusieurs possibilités :
- Faire un don sur Zeste !
- Parler du festival autour de vous !
- Venir au festival !
- Être bénévole au Festival ! Dans ce cas c'est par ici !
Nous avons un site internet (à mettre dans vos favoris pour toutes les infos pratiques !)
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