Description
L'entreprise : Le Jardin Vayres
Installée depuis février 2018 sur une parcelle d’1,2 hectare en agriculture biologique (certification Qualisud), je débute ma production en légumes bio trois mois plus tard, en avril 2018.
La terre que je travaille se situe en bord de Dordogne à Saint-Pardon, commune de Vayres (Gironde). Ma ferme se nomme le Jardin Vayres.
J’y défends une paysannerie contemporaine, de proximité et de contact. Le paysan n’est pas seul en travail : il réussit son entreprise parce qu’il cultive la terre dans l’esprit de la solidarité indispensable au monde agricole. Cette idée de la paysannerie m’engage alors, tant auprès de mon environnement qui exige une culture respectueuse du vivant que de mes clients soucieux d'agir leur consommation.
Le projet : un forage pour de beaux légumes
Comme disaient les anciens : « Pas d’eau, pas d’culture ! ».
L’été passé fut rude pour nombre d’agriculteurs tant les nappes phréatiques ont été mises à contribution. Le Jardin Vayres n’a pas fait exception : j’y ai en effet perdu une pompe immergée ainsi qu'une partie de mes cultures.
Que ça fait mal pour une première année !
Malgré l’achat d’une nouvelle pompe, d’un ballon suppresseur et le passage d’un professionnel pour curer le forage, il faut se rendre à l’évidence : le puits déjà en place ne donne plus assez d’eau et ne cesse aujourd’hui de s’ensabler. Il met donc en péril l’activité tout entière du Jardin.
Fort heureusement, j’avais entrepris, dès le début de l’installation, de raisonner les apports en eau pour faire la chasse au gaspillage. Cette démarche a permis de limiter les pertes et a donc permis de passer l’épisode dramatique de l’été. J’ai pu finir l’été tant bien que mal en sachant qu’une difficulté en entraînant une autre, mes cultures d’automne et d’hiver plantées alors sous le soleil et en déficit hydrique seraient largement impactées et limiteraient donc ma capacité d’investissement futur.
Les investissements conséquents pour l’installation du Jardin (l’outillage, les bâches, les barres de culture, le système d’irrigation : filtre, goutte à goutte, layflat, achat des plants bio) et l’imprévu de cet été me mettent devant la nécessité de procéder à un nouveau forage, et ce pour être sûre de disposer d’assez d’eau pour toutes les cultures actuelles et à venir. Car pour avoir des melons, des tomates, des pastèques à l’été, et de belles courges à l’automne, il faut de l’eau !
Ces melons ont besoin, pour pousser, de l'eau que nous ne pouvons aujourd'hui lui donner !
La porteuse de projet
Salut à toutes et à tous ! Je suis Cécile, paysanne maraîchère, installée depuis février 2018 à Saint-Pardon commune de Vayres en Gironde. Après être passée par la case formation et l’obtention d’un Brevet Professionnel "Responsable d’Entreprise Agricole, spécialité maraîchage" et plus tôt, un BPREA "Polyculture-élevage", je me suis installée voilà un an.
Le Jardin Vayres est l’histoire d’un rêve.
Vous trouverez peut-être étonnant que l’on parle d’agriculture de cette manière. Pourtant travailler la terre, apprendre à la connaître et en faire sortir de beaux et bons légumes bio est le rêve que je réalise tous les jours de l’année.
L’histoire aurait pu tourner au cauchemar cet été si je n’avais pas reçu autant de témoignages de solidarité de la part de voisins comme de collègues agriculteurs et si je n'avais cette passion pour mon métier. Mon souhait le plus cher est de développer une entreprise tenue par des valeurs transmises par mes aïeux - travail et respect de la terre - tout en étant par ailleurs bien consciente du contexte économique actuel qui nous demande, agriculteurs et citoyens, de nous positionner.
De nombreuses autres personnes me témoignent de leur soutien régulier en venant, chaque samedi, aux ventes directes du Jardin. En plus d’être un moment important de la vie de l’entreprise, c’est un moment de partage et de rencontre des habitants de Saint-Pardon, de Vayres et plus largement du Sud-Libournais.
Je prépare par ailleurs dès maintenant ce que sera mon activité de demain en prévoyant le lancement, en avril, d’une AMAP (Association de Maintien pour une Agriculture Paysanne) afin de dégager en 2019 et pour la première année, un bénéfice qui me permette de vivre de mon travail ! Je souhaite également partir à la découverte de nouveaux débouchés commerciaux, ce qui passe par le renforcement de mon partenariat avec le réseau BIOCOOP - qui a été et est toujours un soutien incontournable de l’activité du Jardin.
©Vayres le Mag - Octobre 2018
Describe your project goal
Pourquoi un financement participatif ?
Les fonds collectés permettront donc de réaliser le forage pour poursuivre sereinement l’activité du Jardin Vayres. J’ai contacté plusieurs professionnels dans la détection et le forage : après sélection, mon choix s’est porté sur une entreprise locale du Sud-Gironde. Il m’a été confirmé qu’il fallait réaliser un forage de 45 mètres de profondeur pour passer en dessous du lit de la Dordogne, et ce afin d'être sûr de prélever la quantité d’eau nécessaire à une entreprise maraîchère.
Bonne nouvelle : je pourrai réemployer la pompe immergée ainsi que le ballon, achetés tous deux cette été pour puiser l’eau du nouveau forage.
En participant à la collecte de fonds, vous soutenez :
- le maintien d’une agriculture paysanne soucieuse du respect de la terre,
- la création d’une AMAP,
- l’encouragement de circuits courts (ventes directes au Jardin, vente auprès de magasins spécialisés BIOCOOP et épiceries),
- la pérennisation d’une jeune entreprise.
Je tiens d’ores et déjà à remercier celles et ceux qui m’auront lus et vous dis à bientôt s’il vous prenait l’envie de venir au Jardin Vayres (31 avenue du thil, 33870 Vayres) !