Description
Depuis la création de nos deux restaurants, le Bar'Île et le SALUT on a toujours gardé cette idée de passer la vitesse supérieure vis-à-vis de nos approvisionnements, c’est-à-dire que s’il ne nous dérange pas de devoir acheter nos légumes aux fournisseurs que nous connaissons, il nous semble plus important de les associer directement à la valeur marchande que nous produisons.
Ainsi, on s’est toujours posé la question de la provenance de la « valeur », on s’est toujours dit qu’il n’était pas normal que l’on paye un agriculteur 3,5 euros son kilo d’aubergine, qu’il a produit en dépassant maladies, sécheresses, invasions etc..., quand nous derrière en cuisine, en deux coups de cuillère à soupe, on transforme ce beau produit en Caviar d’aubergine que l’on vend 40 euros le Kilo…
Cela fait longtemps que nous voulons dépasser ce problème en payant non pas des marchandises mais du salaire pour obtenir les produits qui font nos lieux. Un salaire protecteur et émancipateur.
Parce qu’actuellement, le passage au Bio est une de nos priorités, (différée dans le temps… mais notre société n’a même pas deux ans d’existence (dont six mois de Covid !) nous nous sommes mis en tête ce projet un peu fou: et si on produisait nos légumes! Ou plutôt, et si on faisait en sorte que des maraîchers puissent profiter de notre force et de notre stabilité pour avoir un salaire garanti, pour se trouver associé à part égale des cuisiniers, serveurs & clients, que chaque bout de la chaîne, de la terre à l’assiette (et de la fourche à la fourchette!), ai droit de réfléchir, ensemble, à une vision globale et générale de ce que manger veut dire.
Ce projet fou était dans notre tête,
Jusqu’à une annonce Leboncoin encore plus folle,
Jusqu’à la rencontre avec deux futurs maraîchers qui nous ont dit Banco,
Jusqu’à ce moment où il ne manque plus que VOUS pour faire aboutir cette histoire dingue.
Notre projet : Commun’île et l’intégration d’une chaîne de valeur continue:
Cette volonté de faire commun, se manifeste pour nous dans l’avènement de la Société coopérative d'intérêt collectif qui se monte en même temps que le rachat de la ferme: Commun’île.
Notre projet y est simple: nous ouvrir à toutes les bonnes volontés pour traduire dans les faits une vision anticapitaliste du monde de demain. La crise du Covid nous le montre, ce n’est qu’ensemble, soudés, que nous arriverons à dépasser les problèmes liés à l’atomisation de nos forces. Pour ainsi dire, avec ce rachat de ferme, c’est le monde de demain qui se met en action: une chaîne de valeur continue, des lieux et des outils de travail récupérés par les salariés et les usagers, un rapport à ce que nous faisons non pas marqué par la volonté d’une plus value finale, mais par la recherche du bien, du bon, du beau.
Au sein de Commun’île, les salariés sont traités à égalité de salaire et dans la recherche de ce que eux veulent faire de leur temps de travail, les prix sont bas et n’ont pas vocation à se soumettre à une inflation délétère, et nous nous battons pour faire advenir le circuit court et le bio dans l’intégralité de nos actions.
C’est simple, dans le vrai, et peut-être est-ce ça qui est révolutionnaire.
En achetant Le Jardin s’en Soucie, nous voulons créer une chaîne de valeurs continue de la terre à l’assiette. Et plutôt que de faire appel à des fournisseurs extérieurs à qui nous achetons des légumes, nous souhaitons de nouveaux collègues salariés, maraîchers.
Les futurs maraîchers Elia, 27 ans, et Christophe, 33 ans, sortent fraîchement de formation, diplôme en poche (BP REA), et avec eux nous voulons aller contre le modèle d’agriculture actuel où vivre de sa production et accéder au foncier relève bien trop souvent du défi.
C’est pourquoi nous sommes en train de créer une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif), qui permettra à chaque employé d’être associé-salarié de la structure, de la ferme jusqu’aux bars-restaurants. Nous allons donc rendre les maraîchers propriétaires et responsables des restaurants qui transforment leurs légumes et rendre les cuisiniers propriétaires et responsables de la ferme où poussent ces légumes. Et au milieu, intégrer les usagers et toutes les forces vives qui donneront vie aux lieux pour ensemble, créer un projet collectif.
Elia et Christophe n’auront donc pas le statut d’indépendant, mais bien de salariés au même titre que les autres employés de la SCIC, des congés et des horaires de travail identiques.
Nous ne prevoyons pas d'attendre, ni de reporter éternellement nos projets, nous pensons que les energies, les désirs, les envies, sont les choses les plus fragiles du monde, et qu'il faut en prendre soin, en les cristalisant le plus vite possible. Rendez vous est donc pris le 1er Janvier 2021 pour le démarrage de l'activité sur la ferme, avec votre soutien bien évidemment.
Concrètement, le maraîchage, ça donnera quoi ?
Sur la petite parcelle du Jardin S’en Soucie pousseront légumes primeurs et d’été : Elia et Christophe ont l’ambition de transformer le système dont ils héritent vers un mode de culture à la fois performant et respectueux de l’environnement : le maraîchage bio-intensif : bio parce qu’une culture respectueuse du sol, de l’air et de ceux qui la composent est un enjeu de premier plan !
Intensif parce que la petite surface nécessite une densification des cultures pour que sortent de terre une grande diversité de légumes dans des volumes conséquents (il y a des bouches à nourrir !).
Pour compléter notre production, nous souhaitons acquérir la parcelle en face de la ferme, qui sera la terre d’accueil des légumes d’hiver (patate, carotte, navet et cCie).
Ambitieux ? Oui ce projet l’est ! Réalisable ? Encore plus avec votre soutien !
Parcelle bio-intensive - légumes primeurs et d’été
Parcelle agroforestière - légumes de conservation
On a besoin de vous !
Pour que cette nouvelle mouture du Jardin S’en Soucie prenne vie, nous avons besoin de votre soutien à hauteur de 50 000€ supplémentaires sur la ferme. Nous comptons sur le financement participatif parce que nous sentons que ce projet, d'intéret collectif, est un projet d'avenir qu'il vous intéresse de défendre !
1er pallier – 10 000 euros – Reprise totale de l’exploitation
En atteignant ce premier palier, nous bouclons le financement de la ferme. Au 1er janvier 2021, Elia et Christophe s’installent et commencent à produire des légumes BIO !
2ème pallier - 15 000 euros - Des légumes toute l’année !
En investissement dans la parcelle en face de l’exploitation, nous agrandissons la surface cultivée de 4000m² et pouvons envisager la culture de légumes d’hiver. Cette parcelle sera conduite en agroforesterie, c’est-à-dire que nous associons l’arbre (et ses bénéfices écosystémiques) et le légume.
3ème pallier – 20 000 euros – Pour le Bien-être des travailleurs
Nous optimisons le fonctionnement de la ferme ! Outils manuels de travail du sol, aménagement de la pépinière, semoir de précision, motoculteur… plus efficace, plus ergonomique, tout devient plus facile !
4ème pallier – 30 000 euros – Mettons des œufs dans nos paniers !
300 poules rejoignent l’équipe sur un parc de 800m² équipé de deux poulaillers mobiles. Les clôtures, mobiles également, permettent aux poules d’avoir constamment de la terre fraîche à gratter !
5ème pallier – 40 000 euros – Plus de toits pour nos légumes !
Nous investissons dans la rénovation des serres actuelles et en installons une nouvelle pour vous offrir des légumes précoces au printemps et allonger la saison estivale.
6ème pallier – 50 000 euros – Et la lumière fut !
Exit le groupe électrogène : nous demandons le raccordement à l’électricité. Un grand pas pour nous et pour la nature, et il nous semble qu'avec cette somme nous pourrons investir dans quelques panneaux solaires !
Vos compétences aussi peuvent nous être utiles !
Vous êtes manuel.le, ça tombe bien nous avons plein de besoins. Bricoleur.ses, conducteur.rices d’engins, ouvrier.es dans la construction, paysagistes, que vous soyez un des frères Lumière ou un.e amateur.rice du dimanche, contactez-nous on vous recevra avec plaisir !
Vous pourrez venir récupérer vos contreparties en direct et en vrai, soit au Bar'île, 9 bvd Gustave Roch, soit directement à la ferme: le Jardin s'en Soucie, à Corcoué sur Logne! Nous vous contacterons en début d'année 2021 pour que l'on s'organise sur ce point.
Le mot de la fin...(du monde d'avant !)
Nous nous engageons sur un point, c'est que cela ne va pas s'arrêter là ; la SCIC Commun'île est plus que jamais motivée pour continuer cette belle envie, d'une chaîne de valeurs continue de la fourche à la fourchette, mais pas que ; aussi, sachez que chaque euro supplémentaire collecté par cette campagne de financement participatif sera investi dans ces projets qui vont advenir :
- Le rachat d'une boulangerie pour faire des baguettes Bio à 90 centimes pièce,
- L'intégration d'un élevage laitier pour pouvoir savoir d'où vienne notre crémerie,
- La fusion avec une brassserie locale pour qu'enfin, il n'y ait pas de différence entre le prix fournisseur d'une bière et son prix en Bar (Hein, La tête Haute, on a déjà commencé à vous faire du pied)
- Une envie générale de vouloir sortir d'une logique de plus value tous nos lieux de production; leitmotiv de notre action générale.
Merci,
Beaucoup
Et à très vite pour d'autres aventures !
La SCIC Commun'île
0240478612 [email protected] Facebook: https://www.facebook.com/lebarilenantes
Describe your project goal
Pour réaliser ce projet, nous avons fait un emprunt à la Nef, la banque qui correspond le mieux à nos valeurs avec une utilisation transparente de la commission de 8%.
En plus de cet emprunt et de fonds propres, nous comptons sur 20 000€ de financement participatif.
Pour voir plus loin, et en cas de succès du premier crowdfunding, nous ajouterons des paliers à hauteur de 10 000€ :
.30 000 : achat de deux serres chapelles
.40 000 : rachat de terres voisines
.50 000 : acquisition d'un nouveau motoculteur