Description
Synopsis
Grande-Synthe : cette ville du nord de la France rassemble, tel un microcosme, toutes les crises migratoires, écologiques, économiques et sociales, auxquelles une communauté peut être confrontée. Mais ses habitants ne restent pas les bras croisés, passifs ; on ne s’y révolte pas, on ne s’y résigne pas.
Ensemble, citoyens, associations et pouvoirs publics, sous l’impulsion du maire Damien Carême, se remontent les manches pour trouver des solutions avec enthousiasme et humanisme. L’objectif premier : redonner de la dignité à la population en menant une politique écologique et sociale qui permet de relever les nombreux défis du 21ème siècle. Voici la réalité que Béatrice Jaud souhaite partager sans détour avec les spectateurs par le biais de ce film documentaire.
“À Grande-Synthe, il y a un concentré de ce qui m’émeut, me bouleverse, me met en colère et m’enthousiasme. Ce film a pour vocation de montrer que, malgré toutes les difficultés, la résilience est là. Depuis des années, Grande-Synthe, ville en transition inspirante, est devenue un formidable laboratoire d’initiatives au service du développement durable”.
Origine du projet
Le film Grande-Synthe est une histoire de rencontres
C’est en 2015, à l’occasion de la présentation du film « Libres ! » de Jean-Paul Jaud, que Béatrice Jaud découvre Grande-Synthe. C’est un coup de foudre immédiat. La rencontre avec cette ville, sa population et son maire, Damien Carême, la touche profondément. Béatrice Jaud découvre une ville tout en dualité. D’un côté quatorze usines classées Seveso et la centrale nucléaire de Gravelines, un camps de migrants, un taux de chômage élevé. De l’autre, une énergie sans relâche déployée par tous pour créer un avenir meilleur grâce à une approche écologique et sociale dans laquelle la culture joue un rôle prépondérant.
Jusqu’alors productrice, Béatrice Jaud décide de réaliser son tout premier film en mettant la ville de Grande-Synthe à l’honneur. Béatrice passe ainsi derrière la caméra alors que Jean-Paul Jaud, réalisateur jusqu’alors, prend les rênes de la production.
À Grande-Synthe, Béatrice Jaud réalise une autre rencontre majeure avec la créatrice de la Compagnie des Mers du Nord : Brigitte Mounier. Lors de la répétition générale d’une pièce mise en œuvre par ses soins, Béatrice Jaud est bouleversée tout à la fois par le jeu et l’histoire des comédiens. Béatrice Jaud propose alors à la Compagnie et à ses comédiens d’intégrer le film. Ainsi, ils deviennent un véritable fil rouge, nous guidant dans la découverte de la ville.
Les personnages du film
Grande-Synthe : une ville en transition
Grande-Synthe est une ville des Hauts-de-France, située à proximité de Dunkerque. Ville industrielle dans les années 60, Grande-Synthe, qui compte plus de 23 000 habitants, s'est engagée dans une démarche de "ville en transition" dès 2011. Confrontée aux crises économiques, écologiques et migratoires, à un chômage important, notamment chez les jeunes et à une grande précarité des habitants, la ville cherche à mettre le bien-être des habitants, le vivre-ensemble et la préservation de l'environnement au cœur des préoccupations de la politique locale. Au fil des années, Grande-Synthe est devenue un formidable laboratoire d’initiatives sociales et écologiques où l’on conjugue la ville au futur.
Élue capitale française de la biodiversité en 2010, Grande-Synthe a lancé de très nombreuses initiatives innovantes : les cantines sont maintenant 100% bio, la nature a été réintégrée en ville, la commune n’utilise plus de pesticides, des jardins partagés ont été créés au pied des immeubles, une université populaire a été mise en place. Les bâtiments ne sont pas en reste avec la construction d’éco-quartiers et la création d’un stade à énergie positive. D’un point de vue énergétique, la ville est éclairée avec 100% d’électricité renouvelable et est chauffée à 75% par du gaz renouvelable, on y roule à l’hydrogène…
Damien Carême : le maire de Grande-Synthe
Son dynamisme sans faille, Grande-Synthe le doit à Damien Carême, un maire hors du commun. Humaniste engagé, farouche militant de l'écologie, il multiplie les initiatives environnementales et sociales dans sa ville depuis 2001. Sa priorité : redonner de la dignité aux hommes. Son engagement concerne tous ceux qui vivent à Grande-Synthe, habitants comme migrants. 30% des habitants de Grande-Synthe vivent sous le seuil de pauvreté. Depuis des années, Damien Carême déborde d’imagination pour améliorer leur quotidien. Et il ne s’arrête pas là, ne supportant plus de voir ceux qui dormaient dans la boue aux abords de sa ville, il crée en mars 2016 le premier camp français de migrants aux normes sanitaires internationales, ce qui lui a valu d’être surnommé “le maire des migrants” par la presse.
La compagnie des Mers du Nord
Après plus de 4 000 représentations, du Théâtre National de l’Odéon au Cirque Jean Richard, Brigitte Mounier s’installe en 1994 sur la Côte d’ Opale. Elle y crée la Compagnie des Mers du Nord en 1996 où elle met en scène et joue un répertoire d’auteurs contemporains. Parallèlement, en 2004, c’est la naissance du «Manifeste, Rassemblement international pour un théâtre motivé». Ce festival de spectacle vivant et d’éducation artistique s'organise dans une démarche militante autant qu'artistique et rassemble chaque été, à Grande-Synthe et sur la côte d’Opale, des artistes internationaux venus s’exprimer au plus près de la population. La Compagnie s’investit par ailleurs dans une mission de formation des publics avec des actions pédagogiques et artistiques dans les établissements scolaires et les structures culturelles locales.
Les comédiens
Leur histoire familiale a traversé les frontières. Un arbre généalogique qui s’étend, au Sud, à l’Est, qui traverse les mers. Leurs parents sont venus du Maghreb, de Pologne, d’Espagne ou d’Italie, de Madagascar ou des Comores ou alors sont issus des gens du voyage. Ils sont Français. Ils s’appellent Youmni Aboudou, Caroline Desmet, Lison Graszk, Nina Lachery, Mehdi Laidouni et Brigitte Mounier. Ils ont en eux l’espoir d’un monde meilleur, plus juste, plus joyeux.
Les associations
Emmaüs Grande-Synthe : initié par l’abbé Pierre, le Mouvement Emmaüs représente aujourd’hui un réseau de 285 structures qui interviennent dans les domaines de l’action sociale, de l’insertion, de l’hébergement et du logement… Soit plus de 18 000 acteurs ancrés localement sur l’ensemble du territoire national. Depuis plus de 65 ans, le Mouvement Emmaüs milite pour un monde plus juste dans lequel chacun retrouve sa dignité et sa place. Laboratoire d’innovation sociale, il invente au quotidien des solutions pour lutter contre l’exclusion (le site Internet d'Emmaüs France).
La Forêt qui se mange : l’association la Forêt qui se mange a décidé de planter une forêt comestible à Grande Synthe sur un terrain de 5300 m2 que la ville met à sa disposition. Ce projet a démarré en janvier 2017 et l’association est active depuis fin mars. L'idée est de rendre l'alimentation bio accessible au plus grand nombre et de montrer que tout à chacun peut faire pousser des fruits et des légumes de façon simple sans impact négatif pour notre environnement (leur page Facebook).
Gynécologie sans frontières : GSF se donne pour objectif principal, dans le cadre de la promotion globale de la femme dans la société, de favoriser l'accès à la santé de toutes les femmes en intervenant spécifiquement lors de situations de pathologie gynécologique ou obstétrique dans des pays ou des secteurs où les infrastructures sont insatisfaisantes, insuffisantes ou inaccessibles (leur site Internet).
_Le RECHO, _"REfuge. CHaleur. Optimisme" : L'association se déplace à bord d’un food-truck sur les routes d’Europe dans les camps de réfugiés afin de cuisiner pour eux et avec eux en partenariat avec des associations locales (leur site Internet).
SALAM, « Soutenons, Aidons, Luttons, Agissons pour les Migrants et les pays en difficulté » : fin novembre 2002, le gouvernement ordonne la fermeture du centre de la Croix Rouge qui accueillait les migrants à Sangatte. Des bénévoles se rassemblent alors pour organiser des distributions de nourriture et de vêtements et décident de fonder l’association SALAM. Aujourd’hui, SALAM est une association forte de plus de 300 adhérents, présente dans le Calaisis et le Dunkerquois (leur site Internet).
Le porteur de projet
J+B Séquences, la société de production
Profondément marqués par l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl en avril 1986, Béatrice et Jean-Paul Jaud prennent conscience de l'urgence écologique. En 1989, ils décident de créer J+B Séquences, une société indépendante dédiée à la réalisation, production, distribution et édition de long-métrages conçus dans une totale liberté artistique.
Depuis sa création, la société a produit et distribué 8 films : les films de la collection Quatre saisons en France, Nos enfants nous accuseront (2008), Severn, la voix de nos enfants (2010) Tous Cobayes ? (2010) et Libres ! (2015)
Les derniers films
2008 : Nos enfants nous accuseront
2010 : Severn, la voix de nos enfants
2012 : Tous Cobayes ?
2015 : Libres !
Béatrice Jaud, la réalisatrice du film
Saltimbanque dans l’âme, elle devient « Petit rat » à l’âge de 8 ans et reste à l’Opéra de Paris jusqu’à 13 ans. Sa passion pour la danse lui permettra de gravir les échelons et de devenir soliste, au sein de la compagnie de danse contemporaine, le Ballet Théâtre Joseph Russillo. Elle découvre ainsi le monde à l’adolescence, à travers les scènes des théâtres de la planète. Elle suivra ensuite une formation de comédienne avec Blanche Salant puis Jack Waltzer. Le cinéma et la télévision lui offriront 25 jolis rôles où elle travaillera entre 1981 et 1996 avec Dino Rizzi, William Klein, Michel Blanc, Jean-Louis Trintignant, Pierre Richard, Jean Carmet et bien d’autres encore.
Dès 1986, les problématiques environnementales la bouleversent. C’est en 1992 qu’elle commence à travailler avec Jean-Paul Jaud à la production de documentaires. A partir de 2012, Béatrice Jaud se consacre à la production et à la distribution des films réalisés par Jean-Paul Jaud. Béatrice Jaud est toujours restée fidèle à la saltimbanque qui souhaitait communiquer, donner à ressentir et émouvoir. Aujourd’hui, elle passe derrière la caméra pour réaliser son premier film et faire partager au public tout ce qui l’interpelle à Grande-Synthe.
Jean-Paul Jaud, le producteur du film
Pionnier de la télévision moderne, Jean-Paul Jaud a participé dès sa création à l'aventure de Canal+, chaîne pour laquelle il a créé une nouvelle façon de filmer le sport, et le football en particulier. Rendre à l'écran la justesse d'un geste, l'émotion d'un joueur ou la sincérité d'une action : Jean-Paul Jaud a filmé le football comme un documentaire.
En 1992, il réalise Les Quatre Saisons du Berger, hommage à la nature et au pastoralisme pyrénéen. Ce film récompensé dans le monde entier sera le point de départ de la collection "Quatre saisons en France". Quatre saisons entre Marennes et Oléron, Quatre saisons pour un festin avec le chef étoilé Guy Savoy et enfin Les quatre saisons d’Yquem qui viendront compléter cette série.
En 2008, Avec Nos enfants nous accuseront, Jean-Paul Jaud rend hommage à la nature et prend un tournant plus engagé. En 2010, pressé par l'urgence écologique, il choisit de mettre en exergue des solutions dans Severn, la voix de nos enfants. En 2012, il revient sur les écrans de cinéma avec Tous cobayes ?, un film qui dénonce les OGM et le nucléaire. Enfin, en 2015 avec Libres !, il réalise un film sur les énergies renouvelables.
Aujourd’hui, il échange les rôles avec Béatrice, et se charge de la production du film Grande-Synthe. En parallèle, il travaille sur un nouveau projet de film qu’il réalisera.
Utilisation des fonds
Où en est le projet ?
Béatrice Jaud a commencé à travailler sur ce film au mois de mars 2016. Le repérage a permis de juger de la cohérence du choix des futures séquences à tourner et de chiffrer le coût de leur réalisation. Le budget prévisionnel du film a ensuite été établi ainsi que son plan de financement. La préparation du tournage a enfin été orchestrée avec le choix de l’équipe, du matériel technique et de tous les autres moyens mis en œuvre pour que le film puisse être tourné. Le tournage a eu lieu à Grande-Synthe et s’est terminé au mois d’août 2017.
Soutenez le film et les associations !
L’argent du financement participatif servira à financer la post-production du film et à soutenir les cinq associations investies à Grande-Synthe que vous verrez dans le film.
À travers ce financement participatif, vous offrez votre contrepartie à cinq associations travaillant pour certaines depuis des années, pour d’autres depuis un an à peine. Un quart du budget obtenu sera redistribué aux associations. Ainsi, si nous atteignons notre objectif de 200.000€, les associations Emmaüs, La Forêt qui se Mange, Gynécologie sans Frontières, Le RECHO et Salam recevront chacune 10.000€. Si l’objectif n’est pas atteint, nous donnerons quoi qu’il arrive un quart des montants reçus aux associations.
Le reste de vos contributions servira à financer tout ce qu’il reste à faire pour que le film puisse arriver sur les écrans :
Le montage du film : Il va falloir louer une salle de montage et employer un monteur. Les sons et les images vont être associés pour venir vous raconter une histoire. Puis des travaux plus techniques englobant la conformation, l’étalonnage, le montage son et le mixage seront réalisés. Il faudra encore procéder à la production des différents masters qui vous permettront de voir le film soit au cinéma, à la télévision, en DVD ou en VOD. Chaque support ayant sa propre spécificité technique. Sans oublier les droits musicaux dont nous devrons nous acquitter et la création d’une version sourds et malentendants pour la télévision.
La distribution du film : Le distributeur a pour mission de donner vie au film. Il se charge de la fabrication de la bande annonce, du teaser, des affiches du film, des copies, des DVD de démarchage. Il assurera le lien avec la presse, la communication et la publicité du film. Il organisera le planning des avant-premières, la sortie du film, les programmations, le lien avec les salles de cinéma, la tournée du réalisateur en collaboration étroite avec le monde associatif et avec vous tous.
L'édition du film : Au plus tôt 4 mois après que le film soit sorti en salles, l’éditeur peut proposer le DVD à la vente. Il doit réaliser l’objet DVD avec son apparence et son contenu. Puis comme le distributeur il donnera vie au DVD en le dupliquant, en assurant sa promotion et sa distribution.
Les montants nécessaires au financement du repérage, de la préparation et du tournage du film ont été financés en fonds propres, soit 128.560 €.
Que se passe t-il si l’objectif est dépassé ?
Si l’objectif de 200.000€ est dépassé, nous aurons le plaisir de verser un montant supérieur aux associations. En donnant plus, vous nous aidez à encore mieux soutenir les associations locales.
Le reste des montants perçus nous permettra d’investir plus de budget pour faire connaître le film au moment de sa promotion et de sa sortie en salles, et ainsi de sensibiliser un plus grand nombre de personnes aux causes défendues par la ville de Grande-Synthe.
Pourquoi contribuer ?
Comme vous l’avez compris, nous avons besoin de votre aide pour assurer les dernières étapes de réalisation de ce film.
La vocation de ce film est double. D’un côté, aider le plus grand nombre de personnes possible à prendre conscience des problèmes du monde d’aujourd’hui. De l’autre, montrer que des solutions collectives et individuelles existent pour faire changer les choses, et créer un avenir meilleur pour nos enfants.
Véritable film citoyen, ce film peut devenir votre film ! Plus nous serons nombreux à participer à son financement, plus les idées novatrices de Grande-Synthe pourront être reconnues, et ainsi faire changer les choses.
Comment le film sera-t-il distribué ?
Le film sortira au cinéma en automne 2018 puis quelques mois plus tard en DVD et VOD.